Londres : énorme rassemblement d’extrême droite dirigé par Tommy Robinson (110–150 000), Zemmour et vidéo d’Elon Musk présents; Starmer dénonce l’intimidation, 24 interpellations

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Un rassemblement d’extrême droite organisé par Tommy Robinson a réuni, selon la police, entre 110 000 et 150 000 personnes à Londres, mêlant discours anti‑immigration et revendications de « liberté d’expression », avec la présence d’Éric Zemmour et une vidéo d’Elon Musk. Le Premier ministre Keir Starmer a dénoncé toute intimidation liée à l’origine ou la couleur de peau; la police a procédé à 24 arrestations et signale des violences contre les forces de l’ordre, relançant le débat national sur liberté d’expression et sécurité.

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, a averti dimanche 14 septembre qu’il n’accepterait pas que des personnes « se sentent intimidées » en raison « de leurs origines ou de leur couleur de peau », après un rassemblement massif d’extrême droite à Londres. La police a estimé la participation entre 110 000 et 150 000 personnes.

La réaction du gouvernement

Sur le réseau social X, M. Starmer a rappelé que le droit de manifester pacifiquement reste « un élément fondamental des valeurs de notre pays ». Il a ajouté que le gouvernement ne tolérerait ni agressions contre les policiers, ni intimidation des citoyens dans les rues à cause de leur origine ou de la couleur de leur peau.

La police londonienne a précisé, également sur X, avoir procédé à 24 arrestations et fait état de « violences inacceptables » contre les forces de l’ordre. Les agents auraient été la cible de coups, de bouteilles, de fusées éclairantes et d’autres projectiles, selon le même message. Les autorités indiquent enquêter et envisager de nouvelles arrestations « dans les jours et semaines à venir ».

Le rassemblement : acteurs, discours et messages

Organisée par Tommy Robinson, figure de l’extrême droite britannique, la mobilisation a été présentée par son initiateur comme une défense de « la liberté d’expression ». Sur place, les images aériennes diffusées par les chaînes de télévision ont montré une forte présence de drapeaux britanniques et anglais dans le centre de Londres.

Le rassemblement a mêlé revendications diverses : défense de la liberté d’expression, appel au départ du premier ministre travailliste et, en tête des préoccupations, l’opposition à l’immigration illégale. Joe Mulhall, de l’association Hope Not Hate, a estimé qu’il s’agissait « probablement de la plus grande manifestation d’extrême droite jamais organisée au Royaume‑Uni ».

Plusieurs personnalités liées à l’extrême droite internationale ou à l’ultra‑conservatisme étaient annoncées : le président du parti français Reconquête!, Éric Zemmour, était présent, et Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump, avait été annoncé par les organisateurs. Le milliardaire Elon Musk est intervenu par vidéo, déclarant : « Que vous choisissiez ou non la violence, la violence viendra à vous. Soit vous ripostez, soit vous mourez. »

Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley‑Lennon, 42 ans, est le fondateur de l’ex‑groupe English Defence League, issu de la mouvance hooligan. Il est connu pour ses positions anti‑immigration et anti‑islam et a été condamné à plusieurs reprises pour des troubles à l’ordre public. Le texte précise qu’il a été emprisonné en 2018 pour outrage au tribunal, puis en 2024 pour avoir tenu des propos diffamatoires envers un réfugié ; il a été libéré en mai (année non précisée dans le texte fourni). Il doit également être jugé en octobre 2026 pour avoir refusé de donner le code PIN de son téléphone, réclamé par la police en vertu de pouvoirs étendus prévus par la loi sur le terrorisme de 2020.

Contexte et contre‑manifestation

Le rassemblement intervient après un été marqué par des manifestations anti‑immigration devant des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile, largement relayées sur les réseaux sociaux par Tommy Robinson. Des mobilisations précédentes de ses partisans avaient, selon l’ONG Hope Not Hate, rassemblé des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes, notamment en juillet 2024 où les effectifs avaient été estimés entre 20 000 et 30 000.

En parallèle, une contre‑manifestation organisée par l’organisation antiraciste Stand Up to Racism UK a réuni environ 5 000 personnes dans le centre de Londres, selon les éléments fournis.

La question de la liberté d’expression alimente depuis plusieurs mois un débat public au Royaume‑Uni. Début septembre, ce débat s’est ravivé à la suite de l’arrestation par la police armée, à l’aéroport d’Heathrow, d’un créateur de séries accusé d’avoir diffusé des messages hostiles aux personnes transgenres. Le sujet est également évoqué en lien avec les arrestations de manifestants soutenant le groupe Palestine Action, classé « organisation terroriste » par le gouvernement selon le texte d’origine.

Les éléments cités dans cet article sont tirés du texte fourni par le demandeur et respectent les formulations et les chiffres qui y figuraient. Certaines informations – notamment des dates et des faits judiciaires — ont été reprises telles qu’elles apparaissent dans le document source sans ajout ni confirmation extérieure.

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