Procès aux États‑Unis : les avocats du couple Macron promettent des preuves scientifiques contre l’infox transphobe visant Brigitte Macron

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Dans une procédure en diffamation aux États‑Unis, l’avocat du couple Macron, Tom Clare, annonce la production de « preuves scientifiques », témoignages d’experts et photographies pour démontrer que Brigitte Macron n’est pas transgenre. L’affaire, liée à des procès antérieurs en France, illustre la propagation transfrontalière d’une infox.

Un avocat du couple présidentiel a confirmé vendredi 19 septembre 2025 que des éléments « scientifiques » et des photographies seront produits dans une procédure en diffamation engagée aux États‑Unis contre la podcasteuse américaine Candace Owens.

Des preuves « scientifiques » et des témoins experts annoncés

Tom Clare, avocat d’Emmanuel et Brigitte Macron, a déclaré dans un podcast de la BBC que les plaignants présenteront des preuves qualifiées de « scientifiques » visant à établir que Brigitte Macron est une femme cisgenre — c’est‑à‑dire dont le genre identifié correspond au genre qui lui a été assigné à la naissance. Il a ajouté que des témoignages d’experts viendront étayer ces éléments.

« Des témoignages d’experts seront également présentés, qui seront de nature scientifique et démontreront également la fausseté des déclarations », a précisé Me Clare, sans détailler la nature exacte des preuves. Il a souligné que la stratégie complète n’était pas encore destinée à être dévoilée.

Photographies et motivation de la démarche

L’équipe du couple prévoit aussi de produire des photographies — notamment de Brigitte Macron enceinte ou en compagnie de ses enfants — pour contester les rumeurs diffusées en ligne, a-t‑il indiqué. Selon lui, ces démarches judiciaires sont pénibles pour la famille, mais nécessaires pour « mettre fin à ces mensonges une bonne fois pour toutes ». Les propos de l’avocat ont été confirmés à l’Agence France‑Presse par les relations publiques de son cabinet.

Me Clare a insisté sur la volonté des plaignants de démontrer « de manière exhaustive, tant de manière générale que spécifique, que ce qu’elle dit à propos de Brigitte Macron est faux ». Le dépôt de la plainte aux États‑Unis intervient après plusieurs mois de diffusion de ces allégations par la podcasteuse.

Origine et résurgence de l’infox

Les rumeurs affirmant que Brigitte Macron serait une personne transgenre circulent en France depuis l’élection présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017 et ont repris de l’ampleur aux États‑Unis à la suite des publications de Candace Owens.

Aux États‑Unis, la polémique a trouvé un large public depuis janvier 2025, quand Candace Owens a publié une série de vidéos intitulée « Becoming Brigitte » ainsi qu’un ouvrage qui, selon le texte d’origine, a rencontré un important succès commercial sur le marché américain.

Antécédents judiciaires en France

En France, deux femmes — Natacha Rey et Amandine Roy — avaient été condamnées en 2024 à verser des dommages et intérêts à Brigitte Macron et à son frère Jean‑Michel Trogneux pour avoir largement diffusé une version extrême de cette rumeur, selon laquelle la Brigitte Trogneux connue n’aurait jamais existé et que son frère Jean‑Michel en aurait pris l’identité après un changement de sexe.

Ces deux prévenues ont finalement été relaxées en appel en juillet 2025. Brigitte Macron et Jean‑Michel Trogneux ont alors formé un pourvoi en cassation, procédure qui était en cours au moment des déclarations rendues publiques le 19 septembre 2025.

Contexte et enjeux

La procédure civile aux États‑Unis vise à répondre à la diffusion de rumeurs présentant des allégations d’ordre intime à large audience. Les éléments annoncés — preuves scientifiques, témoignages d’experts et photographies — cherchent à établir la fausseté des affirmations et à obtenir réparation pour diffamation.

Le dossier illustre la persistance d’une infox qui traverse les frontières et exploite les canaux numériques pour se propager. Les parties impliquées ont pour l’heure communiqué principalement par leurs conseils et par les agences de presse citant ces déclarations publiques.

Le suivi judiciaire — tant en France qu’aux États‑Unis — déterminera si les preuves envisagées par le couple présidentiel suffiront, sur le plan légal, à établir la diffamation et à aboutir aux réparations demandées.

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