État de Palestine : la consultation secrète de Macron au salon des Ambassadeurs et la lente bascule vers la reconnaissance

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Le 11 septembre, Emmanuel Macron a réuni au salon des Ambassadeurs de l’Élysée une vingtaine d’intellectuels, artistes et dirigeants économiques — d’Alain Finkielkraut à Bernard‑Henri Lévy et Maurice Lévy — pour une consultation confidentielle sur la recrudescence des actes antisémites en France. Objectif affiché : écouter, confronter analyses et témoignages sans annonce publique, afin de mesurer le malaise et esquisser des pistes de réponse.

Une réunion solennelle à l’Élysée

Le 11 septembre, dans le salon des Ambassadeurs du palais de l’Élysée, une vingtaine de personnes se sont rassemblées autour d’une table pour une réunion qui mêlait intellectuels, artistes et dirigeants du monde économique.

Selon les participants, la détermination du président Emmanuel Macron dominait la séance : « comme s’il s’était débarrassé de ses derniers doutes, résolu désormais à ne plus reculer », rapporte le compte rendu transmis aux convives. L’atmosphère était marquée par la gravité du sujet abordé : la récente hausse des actes antisémites et le malaise profond que cette flambée provoque au sein de la communauté juive en France.

Un rassemblement d’influenceurs culturels et économiques

Parmi les invités figuraient plusieurs personnalités bien connues du paysage public français. Du côté des philosophes, Alain Finkielkraut, régulièrement présent dans les médias — de France Culture à la chaîne CNews — participait au débat. Bernard-Henri Lévy, dit « BHL », identifié comme l’un des défenseurs de l’Ukraine, était également présent.

L’historien Marc Knobel, l’écrivaine Valérie Zenatti et la scénariste Danièle Thompson, décrite comme une auteure à succès, ont pris part aux échanges au titre de représentants du monde des lettres et du cinéma. Plusieurs chefs d’entreprise complétaient le cercle, dont Maurice Lévy, à la tête de Publicis, et Denis Olivennes, ancien directeur du groupe Lagardère. Ce mélange volontairement éclectique a réuni des voix issues de la création, de la réflexion publique et de l’économie.

Débats centrés sur l’antisémitisme et ses résonances historiques

Les participants se sont engagés dans un débat centré sur la flambée d’antisémitisme en France et sur les souffrances qu’elle ravive. Pour nombre d’intervenants, ces épisodes font resurgir « les souvenirs les plus douloureux de l’histoire nationale », formulation reprise par plusieurs personnes présentes au dîner.

Au-delà de la simple expression d’un malaise, la réunion visait à mettre en commun analyses et témoignages, et à mesurer l’ampleur du phénomène selon des acteurs de secteurs différents. Le choix des invités — intellectuels médiatiques, créateurs et patrons — traduit la volonté d’embrasser une vision large, mêlant dimension symbolique et conséquences concrètes pour la société française.

Le rôle du président : écouter et sonder

Emmanuel Macron est apparu moins comme un orateur que comme un hôte désireux de sonder ses convives. Plutôt que d’imposer un cadrage univoque, il a cherché à recueillir réactions et propositions, selon les témoignages recueillis après la séance. Le format, en cercle restreint, favorisait un échange direct entre le chef de l’État et des personnalités influentes dans l’opinion publique.

Cette approche peut être lue comme une volonté d’évaluer l’état d’esprit d’une partie de la société civile et d’identifier des pistes de réponse. Les propos échangés ont mêlé constats historiques, analyses sociétales et questionnements politiques, sans qu’une déclaration unique ou une mesure concrète en soit ressortie publiquement au terme de la réunion.

Les participants présents représentent un échantillon des domaines culturels et économiques; leurs interventions traduisent des sensibilités variées face à la même inquiétude : la recrudescence d’actes antisémites et l’angoisse qu’elle suscite parmi les citoyens concernés.

Un moment de consultation, pas un communiqué

La réunion du 11 septembre s’est inscrite dans une logique de consultation et de confrontation d’analyses. Elle ne se confond pas, selon les éléments transmis par les participants, avec une conférence de presse ou une annonce officielle. Son objet principal était l’écoute et l’échange au sein d’un cercle choisi pour son influence médiatique et culturelle.

En l’absence d’une déclaration commune publiée à l’issue de la rencontre, le contenu précis des échanges reste circonscrit aux comptes rendus des présents. Les noms et fonctions des invités servent toutefois à caractériser la tonalité et l’enjeu de la réunion : face à une montée d’inquiétude largement perçue, le président a réuni des voix capables de rendre compte, chacune depuis son angle professionnel, de l’ampleur et des implications du phénomène.

Ce rassemblement, marqué par la gravité du sujet et la détermination rapportée du président, illustre la manière dont l’exécutif cherche à croiser les regards de la société civile pour mesurer des tensions sociales et réfléchir aux réponses possibles.

Parlons Politique

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