Macron à l’ONU : la France reconnaît l’État de Palestine (22 sept. 2025) via la New York Declaration, saluée par les Palestiniens, dénoncée par Israël

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La France reconnaît officiellement l’État de Palestine le 22 septembre 2025 à New York, annonce faite par Emmanuel Macron lors d’un sommet coorganisé avec l’Arabie saoudite pour relancer une solution à deux États. Ce geste politique, inscrit dans la « New York Declaration », est salué par l’Autorité palestinienne, condamné par Israël et conditionné à des avancées concrètes (cessez‑le‑feu, libération des otages, garanties de sécurité), son impact sur le terrain restant incertain.

La France a annoncé, le 22 septembre 2025 à New York, la reconnaissance officielle de l’État de Palestine. Le président Emmanuel Macron a prononcé cette déclaration lors d’un sommet coorganisé par la France et l’Arabie saoudite, visant à relancer un processus menant à une solution à deux États. citeturn2news14

Contexte et chronologie

La décision française intervient après plusieurs étapes publiques. Le 24 juillet 2025, Emmanuel Macron avait déjà déclaré son intention de formaliser une reconnaissance lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, évoquant l’urgence humanitaire à Gaza et la nécessité de préserver une perspective politique pour les populations palestiniennes et israéliennes. citeturn0search0

Elle fait également écho à l’adoption, le 12 septembre 2025, de la « New York Declaration » par l’Assemblée générale de l’ONU, texte préparé conjointement par la France et l’Arabie saoudite et approuvé par 142 États. Ce document non contraignant défend un plan progressif en faveur d’une solution à deux États, appelle à un cessez-le-feu, à la libération des otages et demande l’exclusion de Hamas du futur processus de gouvernance à Gaza. citeturn1search1turn1search0

Portée diplomatique et chiffres

Sur le plan international, la France rejoint un mouvement de pays ayant récemment reconnu la Palestine. Plusieurs membres de l’Organisation des Nations unies reconnaissent déjà l’État palestinien — des bilans récents indiquent environ 147 pays parmi les 193 membres — et d’autres puissances occidentales, dont le Portugal, le Royaume‑Uni, le Canada et l’Australie, ont annoncé ou concrétisé des reconnaissances peu avant ou autour du sommet. citeturn3search1turn3news12turn2news14

La reconnaissance annoncée par Paris est avant tout politique et symbolique. Dans la pratique, la décision relève d’une prérogative présidentielle et n’exige pas, selon l’Élysée, un vote formel du Parlement français pour être effective. Le calendrier d’ouverture d’une ambassade ou d’une normalisation administrative doit toutefois respecter des conditions que la France entend poser, notamment des garanties sur la sécurité et des avancées sur la libération d’otages. citeturn2search3turn0search3

Réactions internationales et risques

La décision a suscité des réactions contrastées. Le gouvernement israélien a fermement condamné la reconnaissance, estimant qu’elle récompense le terrorisme et menace la sécurité d’Israël, tandis que des responsables américains et d’autres alliés ont exprimé leur désaccord ou leurs réserves. Ces oppositions laissent entendre des tensions diplomatiques potentielles, notamment au sein du Conseil de sécurité et dans les relations bilatérales. citeturn2search0turn1news13

Du côté palestinien, la démarche française a été accueillie favorablement par les autorités de l’Autorité palestinienne, qui y voient une confirmation de leur droit à l’autodétermination et un soutien à la perspective d’un État palestinien viable et souverain. Des organisations et responsables régionaux ont aussi salué l’effet politique du geste, tout en rappelant que la reconnaissance seule ne suffira pas à résoudre les problèmes humanitaires et les divisions internes palestiniennes. citeturn0search1turn1search3

Conséquences pratiques et perspectives

Les autorités françaises ont présenté la reconnaissance comme la première étape d’un plan en plusieurs volets : priorité à un cessez‑le‑feu et à la libération des otages, stabilisation et gouvernance de Gaza, puis accompagnement d’un processus politique aboutissant à la mise en œuvre effective d’une solution à deux États. Emmanuel Macron a insisté sur le fait que la reconnaissance vise à créer une dynamique internationale capable de favoriser la paix et la sécurité pour toutes les parties. citeturn0search3turn0search1

En pratique, la mise en œuvre des mesures annoncées dépendra des suites diplomatiques : réactions d’Israël et des États-Unis, possibilités d’un mandat international pour la stabilisation de Gaza, et de la capacité des acteurs palestiniens à s’organiser autour d’un exécutif accepté par la communauté internationale. L’impact concret de la reconnaissance française sur le terrain reste incertain et devra être apprécié au regard des développements politiques et humanitaires à court terme. citeturn1search2turn2news13

Parlons Politique

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