Législative partielle des Français de l’étranger — 17% de participation, Nathalie Coggia (Renaissance) en tête : la gauche paie sa division (Espagne, Portugal, Andorre, Monaco)

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Dans la circonscription des Français de l’étranger (Espagne, Portugal, Andorre, Monaco), une législative partielle marquée par seulement 17 % de participation voit Nathalie Coggia (Renaissance) en tête, tandis qu’une gauche divisée peine à se rassembler.

La circonscription des Français de l’étranger qui regroupe l’Espagne, le Portugal, Andorre et Monaco a été le théâtre d’une élection législative partielle marquée par une faible participation et des tensions à gauche.

Un scrutin peu mobilisateur

Cette élection partielle, destinée à pourvoir le siège laissé vacant par l’ancien député apparenté Renaissance Stéphane Vojetta, déclaré inéligible, a enregistré un taux de participation très bas au premier tour. Selon le texte d’origine, seuls 17 % des électeurs se sont rendus aux urnes dimanche 28 septembre (le document initial ne précise pas l’année).

La faible mobilisation souligne le caractère périphérique et peu attractif de cette élection, malgré l’enjeu démocratique local. Le scrutin avait pourtant une portée concrète : il vise à désigner un successeur pour représenter plusieurs dizaines de milliers de Français établis sur la péninsule ibérique et dans les micro-États voisins.

Une gauche divisée, des candidatures nombreuses

Contrairement au caractère peu mobilisateur du rendez-vous électoral, la campagne a suscité un vif émoi sur la gauche. Plusieurs forces politiques y ont présenté des candidats, reflet d’un paysage à la fois fragmenté et en recomposition.

La candidate de La République en Marche / Renaissance, Nathalie Coggia, est arrivée largement en tête du premier tour avec 26,4 % des voix. Elle devance la représentante de La France insoumise (LFI), Martha Peciña, qui a obtenu 15,8 % des suffrages et s’est hissée à la deuxième place.

La présence du leader de La France insoumise, Jean‑Luc Mélenchon, sur le terrain pendant la courte campagne illustre l’importance symbolique accordée au scrutin par certains acteurs de la gauche. Sa visite visait à soutenir la candidature de Martha Peciña et à mobiliser l’électorat insoumis.

Traditionnellement alliés en divers contextes, le Parti socialiste (PS) et Place Publique ont cette fois présenté chacun leur propre candidat. Le PS a investi Guillaume Horn, qui a recueilli 9,4 % des voix, tandis que Place Publique a porté Johan Chermette‑Wagner, crédité de 8 %.

La concurrence entre ces deux candidatures a été ténue : l’écart entre elles s’est établi à seulement 291 voix. Cet éparpillement des suffrages sur la gauche a probablement pesé sur les possibilités d’accéder au second tour et profite, dans un contexte de faible participation, aux forces mieux structurées ou déjà positionnées comme Renaissance.

Portée politique et enjeux locaux

Au-delà des chiffres, cette législative partielle revêt une portée symbolique pour la gauche française. La multiplication des candidatures et les résultats contrastés traduisent des tensions naissantes, notamment entre Place Publique et le PS, et plus largement une difficulté à converger autour d’un candidat unique face aux listes centrées ou macronistes.

Pour Renaissance, la qualification en tête au premier tour renforce la position du camp centriste dans cette circonscription européenne clé pour les Français expatriés. Pour les partis de gauche, le second tour s’annonce comme un test sur leur capacité à unifier les voix et à inverser l’effet de la dispersion observée.

Enfin, le cas de cette élection met en lumière la fragilité de la représentation politique des Français de l’étranger. Un taux de participation à 17 % interroge sur la légitimité perçue des élections partielles et sur les moyens de mieux mobiliser cet électorat particulier.

Le texte original fournit ces résultats chiffrés sans détailler les conséquences sur le second tour ni préciser l’année du scrutin. Ces éléments conditionneront toutefois l’analyse ultérieure de la dynamique politique dans la circonscription.

Parlons Politique

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