Le 14 novembre, une dizaine de militants se sont retrouvés devant les arènes de Mont-de-Marsan, dans un secteur proche du centre-ville marqué par des commerces vides. Réunis autour de Geneviève Darrieussecq, comme ils le font chaque semaine, ils se préparent à un porte-à-porte destiné à rencontrer les habitants et à distribuer un document de campagne.
La méthode de campagne : porte-à-porte et questionnaire
Sur un flyer remis aux habitants, l’ancienne ministre adresse une lettre aux Montois et aux Montoises et annonce qu’elle « [s] ’engage dans le Tour du Mont2, quartier par quartier ». Au verso du document, l’équipe glisse un questionnaire afin que les habitants puissent donner leur avis et formuler des propositions. Ces éléments montrent que la campagne mise sur le contact direct et la collecte d’opinions locales.
Les militants présents ce jour-là se sont attelés à la tournée de quartiers, interpellant des riverains et laissant le matériel de campagne. Dans un environnement urbain où certains commerces semblent désertés, l’action de terrain apparaît ciblée vers les préoccupations quotidiennes des habitants.
Un retour annoncé et une candidature expliquée
Geneviève Darrieussecq justifie sa candidature, annoncée en juin, par la demande exprimée par des habitants de revenir. « Beaucoup de gens me demandaient de revenir », déclare-t-elle, selon le récit de la journée. Cette formulation résume la tonalité de sa démarche : une réponse à une attente locale, selon elle.
La députée (Mouvement démocrate, MoDem) des Landes a choisi de reprendre la scène municipale après un parcours politique marqué par plusieurs fonctions locales et nationales. Élue maire en 2008, elle a quitté son poste en 2017 pour siéger au Parlement, puis a intégré le gouvernement d’Édouard Philippe en tant que secrétaire d’État auprès de la ministre des armées. Ces étapes font partie de son parcours public et expliquent son profil de candidate expérimentée.
Son départ de la mairie avait conduit à la montée en responsabilité de son premier adjoint, Charles Dayot, qui l’a remplacée et a ensuite été élu en 2020 dès le premier tour, avec 53,94 % des voix. Cet élément électoral illustre la continuité politique locale et la force de la liste majoritaire en place.
Un scrutin attendu et une course serrée
Interrogée sur la difficulté de la future campagne, Geneviève Darrieussecq admet la complexité du contexte : « Je pense que cette campagne ne va pas être simple , concède Geneviève Darrieussecq. On est nombreux sur la ligne de départ, dont notre maire actuel. » Sa remarque souligne la présence d’un nombre important de candidats et la confrontation probable avec l’équipe municipale sortante.
La mention explicite du maire actuel parmi les concurrents montre que la campagne municipale devrait être disputée. La combinaison d’une majorité municipale établie et d’un retour d’une figure politique nationale alimente une dynamique électorale dont l’issue dépendra des enjeux locaux et de la capacité des candidats à convaincre les électeurs.
Sur le terrain, la stratégie déployée — visites de quartiers et questionnaire — vise à recueillir des attentes concrètes. Reste à voir si cette approche de consultation de proximité suffira à modifier l’équilibre politique établi depuis 2020, lorsque Charles Dayot a emporté la mairie avec 53,94 % des suffrages.
Les éléments factuels disponibles décrivent une campagne organisée et une candidate qui revient après des fonctions nationales. Les détails fournis proviennent du matériel de campagne distribué et des déclarations rapportées lors de la réunion du 14 novembre. Ils permettent d’appréhender la nature du défi électoral sans présager du résultat.
Le calendrier, les candidatures officielles et l’évolution des intentions de vote feront l’objet d’autres comptes rendus au fil de la campagne municipale. Pour l’heure, la démarche se concentre sur la remontée d’informations depuis les quartiers et sur la confrontation à une réalité urbaine marquée par des commerces vides et des enjeux locaux précis.





