Mort de Jean‑Gilles Malliarakis à 81 ans : écrivain, éditeur et animateur, figure néofasciste de l’extrême droite française au bilan politique et intellectuel controversé

Share This Article:

Jean‑Gilles Malliarakis, écrivain, éditeur, libraire, blogueur et animateur radio, est mort le 7 décembre à Paris à 81 ans. Figure marquante de l’extrême droite française (Occident, Ordre nouveau, Mouvement nationaliste révolutionnaire, Troisième Voie), il a influencé plusieurs générations d’activistes et laisse un héritage politique et intellectuel fortement contesté en raison de son anticommunisme et de positions souvent qualifiées d’antisémites.

Jean-Gilles Malliarakis est mort le dimanche 7 décembre à Paris, à l’âge de 81 ans. Écrivain, éditeur, libraire, blogueur et animateur radio, il restera pour les spécialistes une figure emblématique du militantisme d’extrême droite en France, ayant exercé un rôle de mentor pour plusieurs générations d’activistes nationalistes entre les années 1960 et 1980.

Parcours et responsabilités dans les années 1960–1980

Au fil de deux décennies, Malliarakis a présidé et animé une série de groupuscules identifiés comme parmi les plus radicaux et violents de l’extrême droite française : Occident, Ordre nouveau, Groupe action jeunesse, Mouvement nationaliste révolutionnaire et Troisième Voie. Ces organisations partageaient une ligne fermement anticommuniste et, selon les témoignages et analyses contemporains, affichaient souvent des positions antisémites.

Ses responsabilités politiques ont dépassé le simple militantisme de base : il a occupé des fonctions de direction et de représentation, et a joué le rôle de formateur et d’intermédiaire pour des militants plus jeunes. Par son engagement, il a contribué à structurer des réseaux, à diffuser des idées et à assurer la continuité de courants idéologiques qui ont marqué l’extrême droite française de cette période.

Origines familiales et formation politique

Né le 22 juin 1944 à Paris, Jean-Gilles Malliarakis est issu d’un milieu intellectuel et artistique. Son père, connu sous le nom de Mayo — né Antoine Malliarakis — était un peintre et décorateur surréaliste en renom. Le cercle d’amitié de Mayo comprenait des noms littéraires et artistiques importants, comme Robert Desnos, Jacques Prévert et Albert Camus.

Cette naissance dans un environnement culturel privilégié donna au jeune Malliarakis une aisance financière qui, plus tard, lui permit de s’engager politiquement sans dépendre des ressources matérielles. L’article d’origine indique aussi une expérience déterminante dans son parcours politique : une représentation théâtrale des Possédés, adaptée par Albert Camus d’après Fiodor Dostoïevski, l’aurait convaincu, alors qu’il était adolescent pendant la guerre d’Algérie, de rejeter la révolte et le communisme et d’embrasser la cause nationaliste.

La combinaison de cette révélation politique présumée et du milieu familial explique, du moins en partie, la trajectoire singulière d’un homme né dans un environnement intellectuel mais devenu dirigeant de groupes nationalistes radicaux.

Activités intellectuelles et médiatiques

Outre son engagement militant, Malliarakis a multiplié les activités liées à la circulation des idées : il a écrit, édité, tenu une librairie, animé un blog et présenté des émissions radio. Ces activités lui ont permis de diffuser des analyses et des prises de position, et d’entretenir une audience au-delà des cercles strictement militants.

Sa présence dans différents médias et son rôle d’éditeur et de libraire ont favorisé la diffusion d’ouvrages et d’arguments propres aux courants nationalistes qu’il fréquentait. Elles ont aussi consolidé son image de passeur intellectuel, un profil qui explique en partie son influence sur des générations d’activistes.

Un héritage contesté

Le bilan laissé par Malliarakis est complexe et très contesté. Pour ses partisans, il incarnait la constance d’un engagement politique et intellectuel. Pour ses détracteurs, il a été une figure centrale d’un milieu associant radicalisme, violence et positions antisémites. L’article source souligne sans ambiguïté que les groupes dont il prit la direction se sont souvent distingués par leur hostilité au communisme et par des positions antisémites.

Sa mort ramène au premier plan des questions plus larges sur la mémoire des années 1960–1980 en France, sur la manière dont certains courants d’extrême droite se sont organisés et ont transmis leurs idées, et sur l’impact durable de ces réseaux sur la vie politique nationale.

En l’absence d’éléments supplémentaires vérifiables dans le texte de départ, cet article se tient aux faits présentés : dates, filiations, fonctions et caractéristiques politiques telles qu’elles sont énoncées. Il ne prétend pas élargir ou conjecturer au-delà des informations fournies.

Parlons Politique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Subscribe To Our Newsletter

No spam, notifications only about new products, updates.

[contact-form-7 id="b565394" title="Untitled"]

L’actu politique, sans détour

En bref

Parlons Politique décrypte l’actualité française et internationale avec clarté et précision en utilisant l’IA.

Analyses, débats et enquêtes : notre rédaction s’engage à vous offrir une information fiable, accessible à tous et sans détour.

© 2025 Parlons Politique