La campagne pour la mairie de Paris pourrait être marquée par une nouvelle actualité judiciaire concernant Rachida Dati (Les Républicains). Jeudi 18 décembre 2025, des perquisitions ont été menées au domicile de la principale intéressée, au ministère de la Culture et à la mairie du 7e arrondissement, a indiqué le Parquet national financier (PNF) dans un communiqué, confirmant une information du Nouvel Observateur.
Cadre de l’enquête et lieux des perquisitions
Selon le communiqué du PNF, l’opération a visé trois sites distincts : le domicile personnel de Mme Dati, son bureau au ministère de la Culture et les locaux de la mairie du 7e arrondissement de Paris. Ces perquisitions interviennent dans le cadre d’une information judiciaire confiée à deux juges d’instruction du pôle économique et financier du tribunal de Paris.
Cette information judiciaire a été ouverte par le Parquet national financier le 14 octobre 2025, précisent les mêmes sources. Elle vise une série d’infractions, citées textuellement par le parquet : « corruption active et passive », « trafic d’influence d’agent d’une organisation internationale publique », « abus de bien social », « abus de confiance », « détournement de fonds publics par une personne investie d’un mandat public », ainsi que « recel et blanchiment ».
Rappels procéduraux et réactions
Rachida Dati est déjà renvoyée devant le tribunal correctionnel dans le cadre de l’affaire Carlos Ghosn pour des faits qualifiés de « corruption » et de « trafic d’influence », rappelle le communiqué cité par le Nouvel Observateur. Les perquisitions du 18 décembre s’inscrivent donc dans un contexte judiciaire déjà chargé pour cette élue, qui cumule fonctions locales et responsabilités ministérielles.
Sollicités par les médias, les avocats de Mme Dati n’avaient pas apporté de réaction au moment du communiqué du PNF, indique le texte d’information.
Enjeux politiques et incertitudes
Sur le plan politique, ces développements interviennent alors que la campagne pour la mairie de Paris entre dans une phase sensible. Les investigations menées par le PNF et l’ouverture d’une information judiciaire élargie posent la question de l’impact d’une procédure pénale en cours sur la visibilité et la capacité d’une candidate à conduire une campagne municipale.
Sur le plan strictement judiciaire, le déroulé de l’information confiée aux juges d’instruction dépendra des actes d’enquête à venir et des éléments saisis lors des perquisitions. À ce stade, le communiqué du parquet et le signalement du Nouvel Observateur constituent les points de référence publics cités dans le dossier.
Enfin, les qualifications retenues par le PNF recouvrent des incriminations variées, allant de la corruption au blanchiment. Leur imputation formelle et la mise en examen éventuelle relèveront des décisions des magistrats instructeurs, au terme des investigations.
Le Parquet national financier et le Nouvel Observateur sont ainsi, pour l’instant, les sources principales mentionnées publiquement sur cette affaire. Toute évolution future dépendra des actes de procédure et des prises de parole des parties concernées.





