Un congé de naissance rémunéré de deux mois ajouté au dispositif existant
Les futurs parents pourront bientôt bénéficier d’un congé de naissance rémunéré de deux mois, en complément des congés de maternité, de paternité et d’adoption déjà en vigueur.
Ce nouveau dispositif a été inscrit dans le budget 2026 de la « Sécu », adopté par le Parlement le 16 décembre. Il a été proposé par l’exécutif, qui a présenté cette mesure comme un moyen de soutenir la natalité.
Les objectifs affichés par le gouvernement
Selon le gouvernement, le congé vise à « favoriser la conciliation des temps de vie parentaux et professionnels », à « permettre la garde des nourrissons par leurs parents » et à « favoriser le partage des tâches parentales entre femmes et hommes ». Ces formules figurent dans les justificatifs présentés lors des débats budgétaires.
La tonalité officielle met l’accent sur plusieurs enjeux : alléger la charge d’organisation autour de la naissance, encourager un engagement parental plus équilibré et, à terme, influencer les choix en matière de parentalité.
Ce qui est déjà acté et ce qui reste à définir
La création du congé de deux mois fait partie des mesures votées dans le cadre du budget 2026. En revanche, une partie importante des modalités pratiques n’est pas précisée dans le texte adopté et doit être fixée par décret « dans les semaines à venir », selon le dossier parlementaire.
Autrement dit, la durée nominale (deux mois) est actée, mais des questions opérationnelles demeurent ouvertes. On sait que le dispositif se veut rémunéré, mais le budget voté ne détaille pas dans le texte accessible au public le niveau exact d’indemnisation, les conditions d’éligibilité, ni la date précise d’entrée en vigueur.
Questions pratiques et points d’attention
Plusieurs questions se posent pour les parents et les employeurs, car les modalités seront déterminantes pour l’impact réel de la mesure.
Parmi les points à clarifier figurent : le rattachement du congé au parent qui en bénéficiera (choix du parent, partage obligatoire, fractionnement), le montant et la source de la rémunération, les conditions de cumul avec d’autres prestations sociales, ainsi que les conséquences pour les entreprises, notamment les TPE et PME.
Les réponses à ces interrogations dépendront des décrets d’application attendus. Ces décrets préciseront aussi les règles de transition si le congé doit être mis en place à une date ultérieure.
Enjeux sociaux et économiques
L’exécutif lie explicitement cette mesure à un objectif démographique, en espérant « booster la natalité ». Les autorités avancent aussi des objectifs sociaux : faciliter le retour au travail, inciter au partage des responsabilités parentales et réduire les inégalités entre femmes et hommes sur le marché du travail.
Sur le plan économique, la mise en œuvre d’un congé rémunéré implique un arbitrage budgétaire. Le vote inscrit la dépense au sein du budget de la Sécurité sociale, mais le coût total dépendra du taux d’indemnisation et de l’éventail des bénéficiaires. Ces éléments resteront à évaluer une fois les décrets publiés et les estimations actualisées.
Calendrier et suite attendue
Le texte voté renvoie aux prochains actes réglementaires pour préciser l’application pratique. Les décrets devraient intervenir « dans les semaines à venir », formulé ainsi dans les documents parlementaires. Ils fixeront la plupart des règles d’exécution et, le cas échéant, la date d’entrée en vigueur.
D’ici là, les acteurs concernés — administrations, partenaires sociaux, employeurs et associations de parents — suivront la publication des décrets pour adapter procédures et communication.
Ce que retiendront les futurs parents
Pour l’heure, l’information essentielle est simple : un congé de naissance rémunéré de deux mois a été voté au sein du budget 2026 de la Sécurité sociale. La mesure s’ajoute aux dispositifs déjà existants.
Les détails pratiques resteront à confirmer par décret. Les parents qui envisagent d’en bénéficier devront attendre la publication des textes d’application pour connaître le montant de la rémunération, les conditions d’accès et la date précise d’entrée en vigueur.
En attendant, le débat public porte sur l’équilibre entre objectifs démographiques et moyens budgétaires, ainsi que sur la capacité de la nouvelle disposition à produire un partage effectif des tâches parentales, tel que le gouvernement le souhaite.





