Une cérémonie inaugurale aux Invalides
La cérémonie a débuté à l’Hôtel national des Invalides, où le chef de l’État a procédé au dévoilement d’une plaque en mémoire des Alsaciens et Mosellans « incorporés de force » au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Ce geste symbolique s’est inscrit dans un protocole commémoratif visant à rappeler le sort de ces hommes soumis à une conscription imposée pendant le conflit. Le dévoilement de la plaque a précédé un moment de recueillement, marqué par une brève halte devant la statue de Georges Clemenceau, sur l’avenue des Champs-Élysées.
Parcours officiel sur les Champs-Élysées
Après les hommages rendus aux Invalides et au buste de Clemenceau, le convoi présidentiel a remonté l’avenue des Champs-Élysées en direction de l’Arc de Triomphe. Le cortège s’est déplacé selon le déroulé habituel de ces commémorations nationales, accompagnant la solennité du parcours.
Sur l’avenue, la sonnerie de la Marseillaise a marqué le passage du président, tandis que les troupes alignées ont été passées en revue. Le chant national a donné le signal de la transition vers l’étape suivante de la cérémonie, celle du recueillement collectif au pied de l’Arc.
Recueillement au pied de l’Arc de Triomphe
Arrivé à l’Arc de Triomphe, le président s’est recueilli devant la tombe du Soldat inconnu, déposant une gerbe en hommage aux morts pour la France. La cérémonie a été ponctuée par l’acte solennel de raviver la flamme, geste rituel destiné à entretenir la mémoire des sacrifices passés.
Ces différents gestes — dépôt de gerbe, minute de silence, ravivage de la flamme — constituent des éléments récurrents des commémorations nationales. Ils visent à maintenir la mémoire collective et à rappeler la reconnaissance de la nation envers celles et ceux qui ont péri au service du pays.
La séquence observée ce jour-là, de l’Hôtel national des Invalides à l’Arc de Triomphe, réunit des lieux symboliques de la mémoire nationale et des pratiques cérémoniales qui structurent les commémorations publiques en France.
Les faits rapportés ici se limitent aux gestes et au déroulé observés lors de la cérémonie : dévoilement d’une plaque en hommage aux Alsaciens et Mosellans incorporés de force pendant la Seconde Guerre mondiale, recueillement devant la statue de Georges Clemenceau, revue des troupes au son de « La Marseillaise », dépôt d’une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu et ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe.





