Aide médicale d’État : le gouvernement relance des décrets sur l’AME, ravivant le conflit budgétaire et sanitaire pour 466 000 bénéficiaires

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À quelques jours d’une possible chute du gouvernement, l’exécutif a transmis des projets de décrets sur l’Aide médicale d’État (AME), relançant le débat sur la prise en charge des soins pour les étrangers sans‑papiers. Avec plus de 466 000 bénéficiaires fin 2024 et un seuil d’éligibilité à 10 000 € par an, le dossier oppose contraintes budgétaires et enjeux de santé publique ; la CNAM a été saisie pour avis, amplifiant la portée politique de la polémique.

À quelques jours de ce que l’article qualifie de « probable chute » du gouvernement, l’exécutif a fait connaître des projets de décrets portant sur l’aide médicale d’État (AME), relançant un débat ancien sur la prise en charge de soins pour les étrangers en situation irrégulière.

Un dispositif ciblant les personnes sans papiers

L’AME prend en charge un panier de soins destiné aux étrangers sans papiers dont les ressources sont inférieures à 10 000 euros par an. Selon le texte original, elle bénéficiait à plus de 466 000 personnes « fin 2024 », un nombre en hausse continue depuis plus d’une décennie.

Ce mécanisme est régulièrement visé par des propositions de réforme ou de suppression, portées principalement par la droite et l’extrême droite. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, l’AME avait déjà été réduite en 2019, rappelle l’article.

Chronologie politique et démarches récentes

À son arrivée place Beauvau, en septembre 2024, Bruno Retailleau avait annoncé son intention de s’attaquer à l’AME, en s’appuyant sur les recommandations d’une mission d’évaluation confiée en 2023 à l’ancien ministre socialiste de la Santé Claude Évin et à l’ancien préfet Patrick Stefanini.

Le ministère de l’Intérieur a toutefois buté, selon le texte, sur l’absence d’une majorité politique franche pour faire avancer des mesures plus strictes. Cette hésitation a pris fin, provisoirement, lorsque, « jusqu’à mardi 2 septembre », des projets de décrets ont fuité dans la presse après avoir été transmis, pour deux d’entre eux et pour avis, à la présidence de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). (La date « mardi 2 septembre » n’est pas datée d’une année dans le texte d’origine.)

Le premier ministre, François Bayrou, a confirmé la position gouvernementale lors d’une intervention sur BFM‑TV, citée dans l’article: « Lorsque vous demandez des efforts aux Français (…) ce n’est pas possible que les étrangers que nous accueillons et que nous aidons ne soient pas associés à cet effort ». (La référence à « mercredi 3 septembre » dans le texte initial n’indique pas d’année.)

Un débat récurrent entre solidarité et contraintes budgétaires

Le dossier de l’AME cristallise depuis longtemps une opposition entre considérations de santé publique et demandes de limitation des dépenses sociales. Les partisans d’une restriction soutiennent qu’il s’agit de maîtriser les coûts et d’équilibrer les efforts demandés à la population, tandis que ses défenseurs invoquent l’accès aux soins et la prévention sanitaire.

Le bilan chiffré mentionné — plus de 466 000 bénéficiaires fin 2024 — illustre l’ampleur du dispositif et explique en partie la sensibilité politique du dossier. Le seuil de ressources de 10 000 euros par an, également rappelé, délimite la population éligible telle que décrite dans l’article original.

Procédure et portée des projets

Les projets évoqués ont été transmis à la CNAM « pour avis » — une étape institutionnelle qui apparaît dans l’article comme à l’origine des fuites ayant alimenté la polémique médiatique. Le texte ne détaille pas le contenu précis des décrets, ni les mesures concrètes envisagées.

En l’absence d’informations supplémentaires dans le texte d’origine, il n’est pas possible de préciser ici les mesures exactes proposées, leur calendrier d’entrée en vigueur, ni leur portée juridique. L’article se limite à signaler la transmission de plusieurs projets au stade des avis et la réaction publique du gouvernement.

Le contexte politique — avec des appels récurrents à la restriction de l’AME et des décisions antérieures, notamment en 2019 — rend la question hautement sensible. La fuite des projets et la déclaration publique du premier ministre montrent que le dossier demeurera un enjeu central des débats publics et parlementaires tant que des textes formels ne seront pas adoptés.

Le sujet mêle, de manière récurrente, questions sanitaires, impératifs budgétaires et considérations politiques. Les éléments chiffrés et les dates cités dans le texte (fin 2024, 2019, mission de 2023, septembre 2024) permettent de situer le débat dans une continuité historique sans autoriser, à partir du seul texte fourni, des précisions supplémentaires sur les mesures projetées.

Parlons Politique

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