Crise gouvernementale et sondage Ipsos/Le Monde : défiance record envers les politiques — 58% veulent la démission de Macron, inquiétude sur le risque de guerre

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L’enquête Ipsos/Le Monde (avec Cevipof, Fondation Jean‑Jaurès et Institut Montaigne) brosse le portrait d’une France inquiète : crise politique prolongée et défiance généralisée — 58 % souhaitent la démission d’Emmanuel Macron, 65 % doutent de sa capacité à protéger le pays et près de 40 % jugent le risque de guerre élevé.

Décembre 2024 marque, selon l’enquête, un point de bascule dans la vie politique française. Le gouvernement de Michel Barnier était alors « sur le point de tomber », note le texte initial de l’étude.

Une crise politique qui s’enlise

Onze mois plus tard, la situation reste instable : le successeur annoncé de Michel Barnier, François Bayrou, a lui aussi quitté son poste, et Sébastien Lecornu navigue désormais de manière précaire au Parlement pour tenter d’éviter une nouvelle chute du gouvernement. Ces éléments, tels que rapportés par la dernière édition de l’enquête, illustrent une crise politique prolongée qui, selon les auteurs du sondage, creuse la défiance au sein de l’opinion publique.

La crise s’inscrit dans un contexte économique jugé difficile par une majorité de ménages. Les auteurs de l’étude soulignent que les tensions politiques se conjuguent avec des préoccupations quotidiennes qui pèsent sur la popularité de la majorité. Le diagnostic est porté par une vaste enquête menée par l’institut Ipsos pour Le Monde, en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), la Fondation Jean-Jaurès et l’Institut Montaigne.

Défiance généralisée envers le personnel politique

La défiance ne se limite pas à quelques personnalités : elle concerne, selon l’enquête, l’ensemble du personnel politique. Parmi les chiffres mis en avant, Emmanuel Macron apparaît comme celui qui a le plus perdu en confiance sur un an. La proportion d’interrogés souhaitant sa démission atteint 58 %, contre 52 % l’année précédente (2024), indique le sondage.

Ce recul s’accompagne d’une faiblesse mesurée sur les questions de sécurité internationale. Alors que le président concentre une part importante de son action sur la politique étrangère, près de deux tiers des personnes sondées (65 %) déclarent ne pas lui faire confiance pour protéger la France des risques de guerre. Parallèlement, quatre sondés sur dix — soit environ 40 % — estiment que le risque de guerre est élevé. Ces chiffres traduisent une inquiétude marquée sur les capacités réelles des autorités à faire face à des menaces extérieures.

L’étude établit donc un lien entre la vulnérabilité perçue du pouvoir exécutif et l’augmentation de la défiance populaire. Dans ce cadre, les mouvements et remaniements ministériels successifs — remplacement d’un chef de gouvernement, démissions, et difficultés parlementaires pour faire passer des lois — renforcent un sentiment d’instabilité.

Un paysage politique fragilisé

Les résultats dépeignent un paysage politique fragilisé, où les institutions et les responsables apparaissent incapables, aux yeux d’une large part de la population, de restaurer confiance et efficacité. Le sondage ne se contente pas de mesurer l’impopularité : il met en lumière des préoccupations concrètes, liées à la vie quotidienne et à la sécurité internationale, qui alimentent le désarroi civique.

Les partenaires de l’enquête — Ipsos, Le Monde, le Cevipof de Sciences Po, la Fondation Jean-Jaurès et l’Institut Montaigne — confèrent à l’étude une portée nationale. Ils établissent un diagnostic chiffré sur l’opinion publique et fournissent des éléments de comparaison temporelle, comme la variation de souhaits de départ pour le chef de l’État entre 2024 et la période couverte par la nouvelle édition.

Rien dans le texte fourni n’indique de projections électorales précises ou de scénarios alternatifs quant à l’évolution immédiate du pouvoir. Les données mises en avant permettent néanmoins de mesurer la profondeur d’une défiance qui, combine facteurs économiques et inquiétudes sur la scène internationale, pèse désormais sur la stabilité gouvernementale.

En synthèse, la nouvelle édition de l’enquête d’opinion présente une France inquiète : la crise politique s’éternise, la confiance envers les dirigeants recule — en particulier envers le président de la République — et les craintes liées aux risques de guerre alimentent un sentiment d’impréparation. Les chiffres cités (58 % souhaitant la démission d’Emmanuel Macron, 65 % doutant de sa capacité à protéger le pays, et environ 40 % jugeant élevés les risques de guerre) résument l’ampleur du malaise décrit par cette vaste étude.

Parlons Politique

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