Crise politique en France après la dissolution 2024 : recomposition parlementaire, gouvernements successifs et gouvernement minoritaire fragile (211 députés, 37%)

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Crise politique prolongée en France: privés d’une majorité depuis les législatives 2022, les gouvernements se succèdent dans une Assemblée fragmentée. Après la dissolution de 2024, la recomposition parlementaire a affaibli le camp présidentiel; Barnier a été censuré, Bayrou a proposé 44 milliards d’économies puis perdu un vote de confiance, et Sébastien Lecornu a été nommé, démissionné puis reconduit à la tête d’un gouvernement minoritaire (211 députés, 37%) jugé fragile. Le texte source comporte des sections incomplètes; ce résumé restitue uniquement les éléments factuels exposés.

Valse des gouvernements, blocages à l’Assemblée, effritement des alliances politiques : la crise politique en France a pris, depuis 2022, une ampleur qui déroute l’opinion publique. Ce texte retrace les étapes principales décrites dans l’article d’origine et clarifie les éléments factuels disponibles, sans en ajouter d’autres.

Les élections de 2022 et la perte d’une majorité claire

La séquence commence avec les élections législatives de juin 2022. Quelques semaines après sa victoire à l’élection présidentielle face à Marine Le Pen, Emmanuel Macron ne parvient pas à obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Sa première ministre, Élisabeth Borne, doit gouverner avec le soutien d’environ 43 % des députés — une situation qui l’oblige à rechercher des coalitions ponctuelles pour faire adopter les textes. Cette absence de majorité claire place le gouvernement à la merci de regroupements d’oppositions réunis autour d’une même motion de censure et favorise des blocages législatifs, selon le constat dressé dans le texte initial.

La dissolution de 2024 et la recomposition parlementaire

Après la forte défaite de la liste macroniste aux élections européennes de juin 2024, Emmanuel Macron dissout l’Assemblée nationale pour tenter de relancer son quinquennat. Les législatives anticipées qui suivent débouchent, d’après l’article d’origine, sur une courte victoire de l’union de la gauche — nommée « Nouveau Front populaire » dans le texte — un renforcement du Rassemblement national (RN) et un nouvel affaiblissement du camp présidentiel.

L’Assemblée ainsi renouvelée apparaît plus fragmentée : elle se compose de trois grands blocs minoritaires, eux-mêmes hétérogènes, ce qui complique la formation d’un gouvernement stable soutenu par une majorité de députés.

Succession de gouvernements et tentatives de stabilisation

Le texte signale plusieurs tentatives de gouvernance successives. Après un premier gouvernement censuré (Michel Barnier, renversé après environ trois mois, selon l’article), François Bayrou est nommé premier ministre fin 2024.

Dès son entrée en fonctions, Bayrou alerte sur la gravité de la situation financière, évoquant une montagne de dettes qualifiée de « un Himalaya ». Le 15 juillet 2025, il présente, toujours selon le texte d’origine, un plan d’économies ambitieux de 44 milliards d’euros pour le budget 2026, comprenant notamment la suppression de deux jours fériés. Ces orientations, ainsi que le faible niveau de concertation qui les accompagne, suscitent de vives critiques des oppositions et des syndicats.

Face à des appels citoyens visant à bloquer le pays le 10 septembre et à la perspective d’une motion de censure à l’automne, Bayrou sollicite un vote de confiance qu’il transforme en tentative de redéfinir l’agenda parlementaire. Le 8 septembre, 364 députés votent contre la confiance et il est contraint de démissionner, selon le compte rendu initial.

Le 9 septembre, Emmanuel Macron choisit Sébastien Lecornu comme successeur. Après 26 jours de réflexion, Lecornu dévoile un gouvernement le 5 octobre ; sa composition est immédiatement critiquée pour être jugée trop « macroniste ». Bruno Retailleau, nommé ministre de l’intérieur, estime que ce gouvernement ne reflète pas « la rupture promise » ; quelques heures plus tard, Lecornu démissionne, déclarant que « les conditions n’étaient plus réunies » pour exercer ses fonctions.

Sur demande du président, Lecornu entame de nouvelles tractations et est finalement nommé une seconde fois premier ministre le 10 octobre. Le gouvernement Lecornu, publié le 12 octobre, mêle ministres en poste et nouveaux visages et s’appuie sur un « socle commun » composé du parti présidentiel Renaissance, du bloc central (Horizons, MoDem), des Républicains (LR) et de l’UDI. Ce socle est minoritaire : 211 députés sur 577, soit 37 %.

L’article souligne que ce « socle » paraît fragile : LR est divisé sur sa participation au gouvernement et des formations comme Horizons menacent de se retirer si l’orientation du gouvernement tend trop à gauche.

Selon le texte d’origine, Sébastien Lecornu doit, pour éviter d’être censuré, négocier un pacte de non-agression avec les socialistes. Ces derniers réclament des concessions jugées incompatibles avec les demandes d’autres partis du socle commun ; l’article conclut que, sans accord, la chute du gouvernement serait mathématique.

Points non détaillés dans le texte source

Le texte d’origine évoquait ensuite « trois sujets principaux » qui diviseraient aujourd’hui les partis, puis présentait « trois scénarios » et les réactions des principaux partis. Ces sections sont incomplètes dans la source fournie et ne contiennent pas de liste ni d’éléments chiffrés supplémentaires.

Par souci de rigueur, ce récapitulatif n’invente pas ces éléments manquants : il se limite aux faits explicitement exposés dans l’article initial et signale, sans les compléter, les passages qui restaient à développer.

En l’état, la situation décrite reste celle d’une Assemblée fragmentée et d’un gouvernement minoritaire dont la survie dépend d’arbitrages difficiles entre partis aux lignes parfois inconciliables.

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