François Bayrou présente le vote de confiance du 8 septembre à l'Assemblée nationale comme un enjeu national, défendant son budget 2026 axé sur la réduction de la dette et dénonçant « l'emprunt sur le dos des plus jeunes ». Il attaque le Parti socialiste, récuse la taxe Zucman jugée inconstitutionnelle et écarte l'hypothèse d'une dissolution, recentrant le débat sur la soutenabilité des comptes publics.

Le Parti socialiste (PS) confirme qu’il ira à Matignon à l’invitation de François Bayrou mais qu’il votera « non » à la confiance le 8 septembre, a déclaré Olivier Faure. Matignon organise des entretiens médiatiques tandis que le Rassemblement national maintient aussi son opposition; Pierre Moscovici appelle, lui, à un large compromis pour garantir l’adoption du budget dans les délais.

Chaque dimanche de midi à 13h, Le Monde et France Inter proposent « Questions politiques », un rendez‑vous d’analyse animé par Alexandra Bensaid avec Alix Bouilhaguet et Françoise Fressoz. L’édition du dimanche 31 août accueille Manuel Valls, présenté comme « ministre des outre‑mer » : le communiqué annonce l’invité et le format d’une heure sans détailler les thèmes, mais promet un entretien et des échanges visant à éclairer l’actualité politique.

À Blois, l’université d’été du Parti socialiste, tenue sous la pluie, marque une rentrée tendue après la chute du gouvernement et le refus de confiance à François Bayrou. Les socialistes assument leur rôle dans la crise, se disent « prêts à gouverner » au sein du Nouveau Front populaire et naviguent entre un soutien mesuré à la mobilisation « Bloquons tout » et un appel à la négociation parlementaire pour construire une majorité de gauche.

François Ruffin, lors d’un meeting à Châteaudun le 30 août devant près de 2 500 militants, a centré son intervention sur la négociation du budget 2026, appelant à faire payer « ceux qui ont les poches pleines » et interrogeant: « qui doit payer pour ce chaos budgétaire et politique ? »

Jean‑Michel Blanquer a tenu du 28 au 30 août à Autun (Saône‑et‑Loire) l’université d’été du Laboratoire de la République, centrée sur l’appel au compromis pour stabiliser l’exécutif face à la montée du Rassemblement national et au risque de dissolution. Débats publics et rencontres bilatérales ont cherché des accords concrets entre partis, notamment pour convaincre le PS de renouer les négociations et éviter une nouvelle crise institutionnelle.

À l’approche du vote de confiance du 8 septembre, Olivier Faure (PS) demande à Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre de gauche si le gouvernement de François Bayrou chute et se dit prêt à assurer la passation sans recourir au 49.3. Le PS propose un plan budgétaire alternatif ciblant davantage les plus riches et les grandes entreprises, rencontrera Matignon puis votera contre Bayrou, tandis que LFI et les Écologistes boycottent les rendez‑vous et le RN accepte d’être reçu mais annoncera aussi un vote négatif. La confrontation va se jouer en douze jours, Bayrou plaidant pour des négociations sur l’effort budgétaire.