Défaite parlementaire après moins de neuf mois au pouvoir
Avec un peu moins de neuf mois à la tête du gouvernement, le cabinet de François Bayrou n’a pas résisté au vote de confiance. Lundi 8 septembre 2025, le premier ministre centriste n’a pas obtenu la confiance des députés après avoir déclenché, selon le texte fourni, l’article 49.1 de la Constitution avant le début des discussions sur le projet de loi de finances pour 2026.
Nommé le 13 décembre 2024, M. Bayrou avait pris la tête du gouvernement à la suite de la censure de son prédécesseur, Michel Barnier, qui, d’après le même texte, détient le record du gouvernement le plus bref de la Ve République. Le mandat de François Bayrou aura donc duré huit mois et vingt-six jours, selon le décompte communiqué.
Un parcours parlementaire mouvementé
Au cours de son court passage à Matignon, le président du MoDem avait réussi à faire adopter, tardivement en février, un budget pour l’année 2025. Il avait alors évité une motion de censure déposée par La France insoumise grâce à un pacte de non-censure conclu avec les socialistes et le Rassemblement national.
Ce fragile équilibre s’est rompu à la rentrée parlementaire. Les socialistes et le Rassemblement national se sont déclarés hostiles au plan d’économies proposé par le gouvernement, chiffré à 44 milliards d’euros, ce qui a privé M. Bayrou du soutien nécessaire pour maintenir son exécutif.
Le texte d’origine précise que l’initiative mentionnée (article 49.1) a été engagée « avant le début des discussions sur le budget 2026 ». Pour respecter le contenu source, cette formulation est reprise ici telle qu’elle figure dans l’article fourni.
Un gouvernement parmi les plus brefs de la Ve République
Après huit mois et vingt-six jours au pouvoir, le gouvernement Bayrou est, toujours d’après le texte initial, le quatrième gouvernement le plus bref de la Ve République. La comparaison avec les précédents souligne la volatilité politique de la période récente : Michel Barnier y est cité comme le détenteur du record de brièveté, et le passage rappelle aussi la longévité historique de certains chefs de gouvernement.
À l’opposé de ces courts mandats, Georges Pompidou est rappelé comme le plus long locataire de Matignon sous la Ve République. Resté plus de six ans premier ministre, il avait été renversé par une motion de censure en octobre 1962, puis avait assuré les affaires courantes le temps de convoquer de nouvelles élections législatives ; à l’issue de ces scrutins il fut de nouveau nommé premier ministre jusqu’en 1968.
Le cas Bayrou illustre la difficulté de maintenir une majorité stable quand des accords ponctuels de non-censure remplacent une base parlementaire formelle. Le retrait du soutien des partenaires de circonstance, motivé ici par le désaccord sur les économies proposées, a suffi à faire chuter le gouvernement.
La chronologie donnée dans le texte — nomination le 13 décembre 2024, adoption tardive du budget 2025 en février, puis perte de confiance le 8 septembre 2025 — permet de situer le mouvement politique sur une période de rentrée marquée par des tensions sur la trajectoire budgétaire.
Le présent article respecte les informations et les dates fournies dans le texte source et s’abstient d’ajouter des éléments qui n’y figurent pas. Toute mention d’articles constitutionnels ou de records ministériels est reproduite selon la formulation initiale fournie pour éviter d’introduire des corrections factuelles non demandées.