Le président Emmanuel Macron a participé, mardi 11 novembre, à la cérémonie marquant le 107e anniversaire de l’Armistice de 1918 à Paris. Les commémorations se sont déroulées sur plusieurs lieux symboliques de la capitale et ont mêlé hommages officiels, dépôts de gerbes et gestes symboliques.
Un parcours officiel en trois étapes
Le chef de l’Etat est arrivé vers 10 h 15 à l’Hôtel des Invalides, où il a dévoilé une plaque en mémoire des Alsaciens et Mosellans tombés durant la Seconde Guerre mondiale et des « incorporés de force ». Cette première étape a ouvert une série d’hommages prévus dans le calendrier officiel de la journée.
Il s’est ensuite rendu devant la statue de Georges Clemenceau, sur l’avenue des Champs‑Élysées, pour y déposer une gerbe. Sur place, la sonnerie aux morts a retenti et une minute de silence a été observée, marquant la solennité de la commémoration.
La cérémonie s’est poursuivie à l’Arc de Triomphe, devant le tombeau du Soldat inconnu. Après avoir passé en revue les troupes, M. Macron a déposé une gerbe et a participé au ravivement de la flamme, geste traditionnel d’hommage aux combattants et aux victimes.
Le geste symbolique de l’urne et du bleuet
Une urne surmontée d’un bleuet a été déposée symboliquement sur le tombeau du Soldat inconnu. Elle contenait de la terre prélevée sur 16 des 139 sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre mondiale inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
Ce dépôt visait à rappeler le lien entre les lieux de mémoire inscrits sur la liste de l’Unesco et la commémoration nationale, en matérialisant la portée transversale et collective du souvenir.
Acteurs et premiers hommages
Outre le président de la République, la cérémonie a rassemblé des autorités civiles et militaires ainsi que des représentants d’associations mémorielles. Les premières gerbes ont été déposées tôt dans la matinée, notamment par la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Le déroulé officiel a mêlé moments de recueillement – la sonnerie aux morts et la minute de silence – et rites militaires, comme la revue des troupes et le ravivement de la flamme au pied de l’Arc de Triomphe.
Une commémoration étalée et symbolique
La succession des lieux choisis pour la journée — Hôtel des Invalides, Champs‑Élysées, Arc de Triomphe — souligne la dimension à la fois locale et nationale des hommages. Les différents gestes réalisés, du dévoilement de la plaque au dépôt de la terre issues de sites inscrits à l’Unesco, structuraient une cérémonie articulée autour de la mémoire des conflits du XXe siècle.
Sans prendre parti, la tenue des cérémonies a respecté le protocole habituel des commémorations nationales, combinant interventions symboliques et moments de recueillement collectifs.
Les informations rapportées ci‑dessus se limitent aux éléments officiels du programme et aux gestes mentionnés durant la matinée de commémoration.
