Motions de censure rejetées le 16 octobre 2025 : l’Assemblée nationale sauve le gouvernement Lecornu II malgré l’échec de LFI à 18 voix et les abstentions PS-LR

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Le 16 octobre 2025, l’Assemblée nationale a rejeté les deux motions de censure visant le gouvernement Lecornu II, la motion de La France insoumise échouant « à 18 voix près ». Les abstentions massives des groupes socialiste et Les Républicains ont privé l’opposition des voix nécessaires, illustrant la fragmentation politique et la poursuite de la séquence parlementaire.

Rejet des deux motions de censure, le gouvernement maintenu

Les deux motions de censure déposées contre le gouvernement Lecornu II ont été rejetées à l’Assemblée nationale jeudi 16 octobre 2025. Aucun des textes n’a obtenu la majorité requise pour renverser l’exécutif, ce qui permet au premier ministre de rester à la tête du gouvernement et d’entamer la nouvelle séquence parlementaire prévue.

La motion déposée par La France insoumise a échoué de justesse, « à 18 voix près », selon le décompte communiqué au terme des opérations de vote. Le résultat reflète un équilibre fragile entre des oppositions déterminées et des abstentions stratégiques au sein de l’hémicycle.

Détail des votes et rôle des abstentions

La défaite de la motion portée par La France insoumise tient principalement à l’abstention majoritaire des députés du groupe socialiste et apparentés, à l’exception de sept parlementaires qui ont choisi de voter contre le gouvernement. De même, l’ensemble du groupe Les Républicains s’est abstenu, sauf une députée qui a voté pour la motion. Ces choix ont privé le texte des voix nécessaires à son adoption.

Le second texte de censure, également rejeté, n’a pas trouvé non plus le nombre de suffrages requis. Les conservations et les chiffres précis du deuxième vote n’ont pas été détaillés dans le communiqué initial, mais le rejet simultané des deux motions confirme que la majorité des députés présents n’a pas souhaité provoquer un renversement du gouvernement à cette étape.

Réactions politiques et tonalité des débats

La position d’abstention des groupes socialistes et Les Républicains a été vivement dénoncée par le Rassemblement national et par La France insoumise, qui y ont vu un refus de mettre en cause l’exécutif malgré, selon eux, des motifs politiques et programmatiques. Ces formations ont qualifié la stratégie d’« insuffisante » pour faire évoluer la situation gouvernementale.

Du côté du gouvernement, la réaction est restée mesurée. Interrogé par des journalistes à l’issue du vote, le premier ministre a répondu laconiquement : « Il fallait bien que les débats commencent, et, vous l’avez vu, ils vont démarrer », avant de regagner Matignon. Cette formule souligne la volonté de l’exécutif de poursuivre l’agenda parlementaire malgré la confrontation politique.

Conséquences institutionnelles et calendrier

Dans le système parlementaire, le rejet d’une motion de censure maintient la configuration politique en place et permet au gouvernement de continuer à appliquer son programme. Le résultat d’aujourd’hui n’empêche pas la tenue de nouveaux affrontements parlementaires, mais il réduit, pour l’instant, la probabilité d’un changement immédiat de majorité.

La journée de jeudi 16 octobre 2025 marque le lancement formel d’une séquence de débats et d’initiatives parlementaires qui devrait occuper l’Assemblée dans les semaines à venir. Les oppositions qui ont soutenu les motions peuvent choisir de renouveler leurs démarches ou d’engager d’autres outils parlementaires pour infléchir la politique gouvernementale.

Les abstentions massives observées lors des votes soulignent par ailleurs une fragmentation de l’opposition, entre celles et ceux qui cherchent une voie de compromis et celles et ceux qui privilégient une stratégie de confrontation. Ce désaccord conditionnera la capacité des oppositions à coordonner de futures initiatives.

Lecture politique

Le résultat illustre la difficulté, pour des forces politiques divergentes, d’agréger suffisamment de voix contre un exécutif disposant d’une marge résiduelle au Parlement. À court terme, le gouvernement Lecornu II conserve donc la main, mais la stabilité reste relative tant que les tensions partisanes perdureront.

Les prochains rendez-vous parlementaires et les réactions des groupes qui se sont abstenus seront des éléments à suivre pour mesurer l’évolution du climat politique et la possibilité d’un nouveau mouvement majoritaire ou d’un apaisement des oppositions.

Aucune autre précision chiffrée, ni texte de motion complet, n’a été fournie dans le bref communiqué public qui a suivi le vote. Les éléments avancés ici se fondent exclusivement sur les déclarations et les résultats communiqués à l’issue du scrutin.

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