Nekfeu remis en liberté après garde à vue : enquête relancée pour viol, agressions sexuelles et violences habituelles, parquet saisi

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Le rappeur Nekfeu (Ken Samaras) a été placé en garde à vue du 29 septembre au 1er octobre puis remis en liberté sans poursuites à ce stade, dans le cadre d’une enquête relancée après l’apparition de nouveaux éléments suite à une plainte de son ex‑compagne pour « viol », « agressions sexuelles » et « violences habituelles ». Au centre de procédures croisées et d’un litige sur la garde de leur enfant, l’affaire, très médiatisée en raison de la notoriété de l’artiste, dépend désormais des décisions du parquet de Paris — classement, investigations complémentaires, citation ou ouverture d’une information judiciaire — la présomption d’innocence restant applicable.

Le rappeur Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, a été placé en garde à vue le lundi 29 septembre et remis en liberté mercredi 1er octobre sans poursuites à ce stade, ont indiqué des sources proches du dossier à l’AFP. Le parquet de Paris doit désormais décider des suites possibles : investigations complémentaires, classement sans suite, citation à comparaître ou ouverture d’une information judiciaire. citeturn5search1

Les faits reprochés et l’objet de la garde à vue

La nouvelle convocation du rappeur intervient dans le cadre d’une plainte déposée par son ex-compagne pour des faits qualifiés de « viol », « agressions sexuelles » et « violences habituelles sur conjoint ». Ces éléments ont motivé l’ouverture ou la reprise d’une enquête après la découverte de nouveaux éléments, selon plusieurs médias qui reprennent des informations judiciaires. citeturn6news12

Entre septembre 2023 et mai 2024, plusieurs plaintes de la même personne avaient déjà été classées sans suite par le parquet de Paris, selon les comptes rendus publics des précédentes procédures. La mesure de garde à vue de la fin septembre s’inscrit donc dans une procédure relancée après l’apparition de pièces ou de témoignages inédits. citeturn6news12

Procédures parallèles et antécédents judiciaires

Depuis leur séparation, un conflit judiciaire prolongé oppose le musicien et son ex-compagne, au centre d’un litige impliquant notamment la garde de leur enfant. La résidence principale de l’enfant avait été fixée chez l’artiste, avec un droit de visite et d’hébergement accordé à la mère, selon des éléments rendus publics au cours des différentes audiences. citeturn5search8

Le 19 mars 2025, l’ex-compagne a été condamnée par le tribunal correctionnel de Paris à deux mois d’emprisonnement avec sursis pour des faits de non‑représentation d’enfant commis à plusieurs reprises entre 2022 et 2024. Elle a fait appel de cette décision et devait être de nouveau jugée pour des faits similaires portant sur la période d’avril à juin 2025. citeturn5search7

Dans un communiqué publié fin janvier 2025, les avocats de la plaignante ont dénoncé « un traitement policier et judiciaire de ce dossier pour le moins atypique », pointant selon eux une asymétrie entre la gravité des faits dénoncés et la façon dont les procédures ont été instruits jusqu’alors. Ces propos traduisent la tension qui entoure depuis plusieurs mois l’ensemble des procédures croisée s’agissant du couple. citeturn6search0

Silence de la défense et calendriers judiciaires

Contactée par les agences de presse, la défense de Ken Samaras n’a pas, à ce stade, fait de déclaration publique détaillée; plusieurs médias indiquent que l’avocate de l’artiste, Me Marie‑Alix Canu‑Bernard, n’a pas donné suite aux sollicitations. La présomption d’innocence demeure applicable tant qu’une décision judiciaire définitive n’est pas rendue. citeturn5search1turn5search8

Le parquet de Paris dispose désormais de plusieurs options procédurales : classer l’affaire, poursuivre par citation directe, engager des investigations complémentaires, ou saisir un juge d’instruction et ouvrir une information judiciaire. L’évolution du dossier dépendra des éléments matériels et des auditions complémentaires conduites par les services d’enquête. citeturn5search1

Une notoriété culturelle contrariée par la procédure

Nekfeu est l’une des figures majeures du rap français. Ses trois albums solo — Feu (2015), Cyborg (2016) et Les Étoiles vagabondes (2019) — ont rencontré un fort succès commercial et critique : les deux premiers ont été certifiés diamant et le troisième double diamant, selon les certifications publiques et bilans de ventes repris par la presse. Cette notoriété ajoute une forte médiatisation à des procédures qui restent, juridiquement, en cours. citeturn6search0

Au regard du calendrier judiciaire et des déclarations publiques des avocats des parties, la suite de cette affaire devrait dépendre des investigations que le parquet décidera de diligenter. Les éléments déjà rendus publics montrent un dossier complexe comportant plaintes, classements et procédures croisées, dont l’issue ne peut être anticipée à ce stade.

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