L’ancien ministre Olivier Stirn est décédé à l’âge de 89 ans, a annoncé sa famille dans un avis publié dans Le Figaro vendredi 29 août 2025. Selon cet avis, ses obsèques se sont déroulées dans l’intimité familiale. citeturn0search1turn0search3
Parcours au plan national
Au cours de sa carrière, Olivier Stirn a siégé dans plusieurs gouvernements entre 1973 et 1990, tant dans des majorités de droite que dans des gouvernements d’ouverture. Il a débuté sa trajectoire politique au sein du parti gaulliste UDR et a exercé des fonctions de secrétaire d’État à différents portefeuilles au cours des années 1970 et 1980. citeturn0search3turn0search12
Parmi ses responsabilités ministérielles figurent notamment des mandats liés aux relations avec le Parlement, aux affaires étrangères et aux collectivités d’outre-mer (DOM-TOM). Il a également été ministre délégué au Tourisme au sein du gouvernement de Michel Rocard avant sa démission à l’été 1990. citeturn0search3turn0search12
Engagement local : maire de Vire
Sur le plan local, Olivier Stirn a été maire de Vire (Calvados) de 1971 à 1989, un mandat de près de vingt ans au cours duquel il a également occupé d’autres responsabilités territoriales. Il a été, par ailleurs, député du Calvados puis de la Manche au fil des législatures. citeturn0search3turn0search4
Ses fonctions locales ont constitué un ancrage important de sa trajectoire politique, en parallèle de ses interventions au niveau national. Ces mandats ont contribué à faire de lui une personnalité connue des réseaux politiques normands. citeturn0search3
La démission de 1990 et la controverse
À l’été 1990, Olivier Stirn a présenté sa démission du poste de ministre délégué au Tourisme, après la révélation qu’un colloque organisé par son association avait fait appel à des figurants rémunérés pour combler la salle. L’affaire, largement commentée à l’époque, a conduit à une forte pression politique et a mis un terme à la partie la plus visible de sa carrière gouvernementale. citeturn0search0turn0search3
Les comptes rendus contemporains indiquent que M. Stirn a affirmé avoir pris en charge certaines dépenses et que le règlement devait être assuré par l’association organisatrice. La controverse a suscité des réactions contrastées au sein de la classe politique, et la démission a été présentée comme la solution retenue pour clore l’affaire. citeturn0search0turn0search4
Plusieurs titres de presse rappellent que cet épisode a marqué un tournant, réduisant considérablement sa présence aux responsabilités nationales dans les années suivantes. citeturn0search2turn0search3
La famille, dans l’avis publié dans Le Figaro, a rappelé sa qualité d’ancien ministre et d’ancien maire, et a précisé que les obsèques s’étaient tenues en comité restreint. L’annonce mentionnait également son statut de membre honoraire du Parlement et d’autres distinctions, sans autre précision publique sur les cérémonies. citeturn0search1turn0search3
Olivier Stirn laisse le souvenir d’un parcours politique long et éclectique, marqué par des responsabilités nationales et locales ainsi que par une controverse qui a fortement influencé sa trajectoire publique. Les hommages et les réactions politiques publiés dans la presse depuis l’annonce de son décès reviennent sur ces différents aspects de sa carrière. citeturn0search3turn0search2