Dans un entretien au Monde, le philosophe Florent Guénard (La Passion de l’égalité) explique pourquoi l’égalité suscite passions et tensions en démocratie. Entre égalité formelle, redistribution et reconnaissance identitaire, ces registres contradictoires alimentent débats publics, mobilisations sociales et choix politiques.

L’Atlas des outre‑mer (Autrement), ouvrage collectif dirigé par Fred Constant et Jean‑Christophe Gay, déconstruit la notion d’« outre‑mer » et explore ses dimensions internationales, historiques, politiques, socio‑économiques et environnementales pour mieux comprendre sa complexité.

L'impasse politique actuelle résulte d’un enchevêtrement de facteurs — décomposition des partis, radicalisation, échecs socio-économiques, dissolution de l’Assemblée et la personnalité d’Emmanuel Macron — mais surtout d’une addiction structurelle au présidentialisme qui concentre le pouvoir et affaiblit les contre‑pouvoirs. Le texte appelle à repenser la pratique du pouvoir et les équilibres institutionnels de la Ve République, sans forcément réécrire la Constitution.

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La France traverse une crise politique et une impasse budgétaire qui s’alimentent mutuellement : dette publique croissante, instabilité gouvernementale et perte de confiance démocratique fragilisent l’action publique. Plutôt que de redresser la trajectoire, l’exécutif multiplie les compromis à court terme — la réforme des retraites au centre du débat —, laissant planer l’incertitude jusqu’à la présidentielle. Le défi reste de concilier rigueur financière, acceptabilité sociale et restauration de la crédibilité internationale.

En 2025, des photos diffusées par la photographe de l'Élysée — Emmanuel Macron boxant, courant aux Rocheuses ou montrant son biceps — incarnent la montée d’une mise en scène du corps en politique. Depuis 2017, responsables de tous bords (Jordan Bardella, Louis Sarkozy, Ian Brossat) valorisent la forme physique comme outil de communication et de symbolique face aux incertitudes géopolitiques — une stratégie parfois interprétée comme réponse aux attaques russes — qui interroge le rôle de l’apparence dans le leadership sans en prouver les effets électoraux.