Jeudi 13 novembre, l’assassinat de Mehdi Kessaci a profondément marqué Marseille. En pleine journée et en plein centre-ville, un jeune homme a été abattu, selon le récit initial, parce que son frère, Amine, refusait de céder aux pressions du narcotrafic. Les témoins et certains responsables qualifient ce meurtre d’exécution : « Ce n’était pas une balle perdue. C’était une exécution. » Le geste paraît délibéré et porteur d’un message adressé à une famille en lutte, et, plus largement, à celles et ceux qui s’opposent à l’emprise des réseaux.





