Peut-on imaginer une solution politique pour la Nouvelle-Calédonie sans le soutien du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ? Tous les ministres qui s’y sont essayés par le passé ont échoué, souligne l’analyse politique : de Bernard Pons (1926-2022), lié à l’assaut sanglant de la grotte d’Ouvéa en 1988, jusqu’à Gérald Darmanin, dont la volonté d’ouvrir unilatéralement le corps électoral local a provoqué, en 2024, une crise insurrectionnelle sans précédent dans l’archipel.