La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a annoncé que les élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars 2026, a-t-elle déclaré à l’issue du conseil des ministres « mercredi 27 août ». Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a, selon elle, présenté un décret fixant ces dates de convocation des électeurs pour le « renouvellement général des conseillers municipaux et communautaires ».
Calendrier fixé par décret
Le décret présenté en conseil des ministres précise les deux dimanches retenus pour le scrutin. Le premier tour est programmé au 15 mars 2026, le second au 22 mars 2026. Ces dates correspondent au calendrier habituel des élections municipales en France, qui se tiennent généralement sur deux dimanches consécutifs.
Sophie Primas a indiqué que la convocation des électeurs reposait sur ce décret présenté par le ministère de l’Intérieur. Le texte organise le « renouvellement général des conseillers municipaux et communautaires », formule utilisée lors de l’annonce officielle.
Les scrutins concernés : villes et arrondissements
Les électeurs seront également appelés à renouveler « les conseillers de Paris, les conseillers métropolitains de Lyon, ainsi que les conseillers d’arrondissement ». Cette mention renvoie à la réforme du mode de scrutin applicable à Paris, Marseille et Lyon, explicitement citée lors de l’annonce.
Selon le gouvernement, la réforme, définitivement adoptée le 10 juillet à l’Assemblée nationale, modifie la manière dont seront élus les maires de ces communes dès les élections de 2026. La disposition majeure consiste à instaurer un scrutin permettant d’élire directement le conseil municipal, comme dans les autres communes de France.
Concrètement, la nouvelle organisation implique que, le jour du vote, chaque électeur disposera de deux urnes. Il devra faire deux choix : l’un pour son « arrondissement‑secteur », l’autre pour le conseil municipal de la ville. Sur la liste municipale, la tête de liste correspondra à la personne dite « appelée à devenir maire » si la liste l’emporte.
Ce qui change — et ce qui est maintenu
La réforme conserve les mairies et le vote par arrondissements, mais elle les détache désormais du choix du conseil municipal. Autrement dit, les scrutins d’arrondissement et la désignation globale des conseillers municipaux restent en place, mais ils ne seront plus automatiquement liés comme auparavant.
Ce découplage signifie que l’électeur votera séparément pour son représentant d’arrondissement et pour la liste municipale qui désignera, en tête de liste, le futur maire potentiel. Le gouvernement a présenté ce dispositif comme une harmonisation du mode de scrutin entre ces grandes villes et le reste du territoire.
Cadre législatif et application
Le texte en question a été adopté définitivement le 10 juillet à l’Assemblée nationale, selon l’annonce gouvernementale. Il entrera en application lors des élections municipales de 2026, indiquant un changement opérationnel pour la désignation des maires dans les communes concernées.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a déposé le décret qui formalise les dates et les modalités de convocation des électeurs. La porte-parole du gouvernement a relayé cette information à l’issue du conseil des ministres, marquant l’étape réglementaire nécessaire avant l’organisation du scrutin.
Les prochaines étapes administratives incluront la publication officielle du décret et la communication aux électeurs des modalités pratiques de vote. Le gouvernement a fixé le calendrier ; les services administratifs locaux auront ensuite à préparer les opérations de convocation et d’organisation des bureaux de vote.
Les précisions communiquées lors de l’annonce conservent un caractère formel : dates, noms et citations ont été reproduits tels que présentés par la porte-parole et le ministère de l’Intérieur.