Jordan Bardella promet fidélité à Marine Le Pen et restera remplaçant si elle est empêchée — le RN maintient la candidature en attendant l’appel sur l’inéligibilité

Share This Article:

Jordan Bardella affirme sa loyauté à Marine Le Pen et confirme qu’il restera son remplaçant si elle était empêchée, alors que le Rassemblement national maintient sa candidature en attendant l’issue du procès en appel concernant une éventuelle inéligibilité. Bardella se présente comme soutien actif de la campagne, revendique ambition présidentielle, jeunesse et expérience, et n’exclut pas un rôle de Premier ministre en cas de victoire.

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a assuré sa fidélité à Marine Le Pen lors d’un entretien de trois heures diffusé sur BFM-TV jeudi 11 décembre (année non précisée dans le texte). « Je serai toujours loyal à Marine Le Pen », a-t-il déclaré, répétant qu’il resterait son remplaçant désigné si elle était empêchée de se présenter à l’élection présidentielle.

Un rôle assumé en attendant l’issue judiciaire

Le parti d’extrême droite maintient Marine Le Pen comme candidate officielle à l’Élysée, en attendant l’issue de son procès en appel, qui, selon le texte fourni, doit « lever ou confirmer d’ici à l’été 2026 sa peine d’inéligibilité immédiate ». Jordan Bardella a décrit une répartition des rôles claire : il se tient en retrait pour soutenir la candidate tout en se préparant à intervenir si nécessaire.

« Je vais me battre à ses côtés pour qu’elle puisse prouver son innocence, parce que je suis loyal et je serai toujours loyal à Marine Le Pen », a-t-il proclamé. Il a ajouté vouloir rester son « premier soutien » et a rappelé que Marine Le Pen lui avait « donné envie de faire de la politique ». Ces formules visent à marquer l’unité du parti autour de la dirigeante historique, tout en maintenant Bardella visible comme figure de relève.

Stratégie de campagne et ambition présidentielle

Sur le plan électoral, Jordan Bardella a déclaré : « Mon objectif, c’est qu’on arrive au pouvoir » et a affirmé que « nous ferons campagne ensemble », avant comme après le procès. Il a répété que le parti serait présent « quoi qu’il arrive » sur la ligne de départ de la présidentielle, estimant que l’empêcher de concourir serait « un scandale démocratique ».

Lors de l’entretien, il a également rappelé qu’un « récent sondage donne [le] vainqueur de la présidentielle face à tous ses concurrents potentiels », formulation rapportée telle quelle dans le texte initial sans précision sur la méthodologie ni la source du sondage. Bardella s’appuie sur ces indicateurs d’opinion pour défendre la capacité du Rassemblement national à remporter l’élection.

Il a par ailleurs confirmé son intention de rester un acteur central de la campagne, y compris si Marine Le Pen devait être empêchée de se présenter. La déclaration souligne la stratégie du parti : conjuguer la légitimité de la candidate historique et la jeunesse d’un porte-voix capable de recueillir de nouveaux électeurs.

La question de l’âge et la légitimité

Interrogé sur son âge, Jordan Bardella, 30 ans selon le texte fourni, a reconnu être parfois « écrasé par le poids des responsabilités ». Il a nuancé cette faiblesse perçue par ses détracteurs : « Mon âge, c’est peut‑être le seul élément sur lequel je ne pourrai rien faire. Si tout se passe bien, dans cinq ans, j’aurai 35 ans, et dans dix ans, j’en aurai 40. »

Pour défendre sa crédibilité politique, il a rappelé son parcours : deux fois tête de liste aux élections européennes, élu à Bruxelles depuis 2019 et porté à la tête du Rassemblement national en 2021. « J’ai un peu le sentiment de faire à 30 ans ce qu’on fait normalement à 50 ans dans la vie », a-t-il dit, mettant en avant son expérience malgré la jeunesse.

Il a opposé son profil à celui de certains adversaires, affirmant ne pas avoir « pantouflé pendant trente ans au Sénat » ni « d’avoir endetté [le] pays de 1 200 milliards d’euros de dettes supplémentaires », citations reprises du discours rapporté dans le texte initial. Ces formules servent à conforter son image d’agent du renouvellement politique et à critiquer les élites établies.

Enfin, Jordan Bardella a laissé entendre qu’il se projette au-delà du rôle de soutien : il s’est à plusieurs reprises envisagé dans un rôle de premier ministre en cas d’accession au pouvoir, position qu’il présente comme une suite logique d’une victoire présidentielle portée par le Rassemblement national.

Les propos rapportés ici reproduisent fidèlement les déclarations citées dans le texte d’origine. Certains éléments, comme la référence à « jeudi 11 décembre » et à un « récent sondage », sont indiqués sans mention d’année ou de source précise dans le document transmis, et ont été conservés tels quels pour rester conformes aux informations fournies.

Parlons Politique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Subscribe To Our Newsletter

No spam, notifications only about new products, updates.

[contact-form-7 id="b565394" title="Untitled"]

L’actu politique, sans détour

En bref

Parlons Politique décrypte l’actualité française et internationale avec clarté et précision en utilisant l’IA.

Analyses, débats et enquêtes : notre rédaction s’engage à vous offrir une information fiable, accessible à tous et sans détour.

© 2025 Parlons Politique