La Haye secouée par des affrontements entre militants d’extrême droite et la police: Els Noort, PVV et réseaux sociaux au cœur du débat à un mois des législatives

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Le 20 septembre, La Haye a été le théâtre d’un déchaînement de violence lors d’une manifestation d’environ 1 200 militants d’extrême droite contre la politique d’asile. Organisée par l’influenceuse Els Noort («Els de droite»), proche du PVV de Geert Wilders, la mobilisation — condamnée par le maire Jan van Zanen — a laissé des dégâts visibles à un mois des élections législatives et soulève des questions sur le rôle des réseaux sociaux et la sécurité des espaces publics.

« Un déchaînement de violence jamais vu, indigne des Pays-Bas », a déclaré Jan van Zanen, le maire de La Haye, pour qualifier les événements qui ont secoué la ville samedi 20 septembre. Ce jour-là, la capitale politique néerlandaise a vu converger des centaines de militants d’extrême droite pour une manifestation présentée comme une protestation contre « les défaillances de la politique d’asile ». Selon la police, 1 200 personnes ont participé au rassemblement, dont les heurts ont laissé des traces visibles dans le centre-ville le dimanche suivant. 

Déroulement et bilan visible

La journée a été marquée par des affrontements et des scènes de violence que les autorités locales et les témoins ont jugées particulièrement intenses. Les autorités municipales ont décrit un centre-ville où des dommages matériels et une importante perturbation de la vie urbaine étaient encore perceptibles le lendemain. Les forces de l’ordre ont été mobilisées pour contenir la foule et rétablir l’ordre. 

La manifestation avait pour thème central la critique de la politique d’asile, mais elle a rapidement pris une tournure violente, selon les observations rapportées. Les qualificatifs employés par le maire — « déchaînement de violence jamais vu » — soulignent l’ampleur de la réaction institutionnelle et politique à ces incidents. Le chiffre communiqué par la police, 1 200 manifestants, constitue l’estimation officielle disponible dans le texte d’origine. 

Organisatrice et filiations politiques

L’un des éléments saillants de cette mobilisation est l’identité de l’organisatrice. Il s’agit d’une influenceuse de 26 ans qui se présente sous le pseudonyme « Els de droite ». Elle est décrite comme une sympathisante du Parti pour la liberté (PVV), la formation d’extrême droite du député Geert Wilders. 

Selon le récit disponible, cette jeune femme a souvent été vue en compagnie de Geert Wilders et appelle publiquement à voter pour lui. Longtemps, elle a refusé de divulguer son nom de famille « par crainte pour ses proches », a-t-on indiqué. L’information précise qu’elle s’appelle aujourd’hui Els Noort. Dans ses déclarations publiques, elle « remercie Dieu d’être de droite » et affirme vouloir défendre « les valeurs néerlandaises, la sécurité et les traditions ». Ces citations figurent telles quelles dans le texte d’origine. 

L’ouverture d’un espace public par une figure numérique suivie par de nombreux abonnés illustre la porosité entre réseaux sociaux et mobilisations politiques. Le rôle des influenceurs et des porte-parole non institutionnels dans la convocation de rassemblements de rue constitue un élément de contexte important pour comprendre la dynamique de cette manifestation. 

Contexte électoral

Les incidents surviennent dans un calendrier politique tendu : la manifestation a eu lieu un peu plus d’un mois avant les élections législatives prévues le 29 octobre. Cette proximité temporelle soulève des questions sur l’impact potentiel de telles mobilisations sur le débat public et sur la campagne des différents partis. 

Le passage de la protestation à la violence alimente les discussions autour de la sécurité des espaces publics et du rôle des autorités dans la prévention de débordements. Il renforce aussi l’attention portée aux acteurs politiques liés au mouvement, qu’il s’agisse de formations établies comme le PVV ou de figures émergentes issues des réseaux sociaux. 

Observations et enjeux

La description fournie insiste sur deux points : d’une part l’ampleur de la violence, dénoncée par le maire et constatée dans les dégradations visibles ; d’autre part la nature de la contestation, centrée sur l’immigration et la politique d’asile. Le texte évite d’entrer dans le détail des opérations policières, du nombre de blessés ou d’éventuelles interpellations, informations qui ne figuraient pas dans le texte de départ et n’ont donc pas été ajoutées ici. 

Les conséquences à moyen terme de cette journée dépendent des enquêtes et des communications officielles à venir. Les déclarations publiques citées — notamment celles de Jan van Zanen et d’Els Noort — restent des éléments factuels rapportés tels que fournis initialement. 

En l’état, l’événement illustre la tension croissante autour des questions migratoires aux Pays-Bas et la façon dont ces débats peuvent se traduire en mobilisation de rue, parfois violente, à l’approche d’un scrutin national. Les éléments rapportés ici se limitent aux informations vérifiables présentes dans l’article original.

Parlons Politique

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