Partielle à Paris (5e‑6e‑7e) : Rachida Dati revendique un tremplin pour la mairie 2026 face à Michel Barnier — test d’unité pour la droite et le centre

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Élection législative partielle dans la 2ᵉ circonscription de Paris (5ᵉ‑6ᵉ‑7ᵉ) les 21 et 28 septembre 2025 : la vacance liée à l’inéligibilité de Jean Laussucq transforme le scrutin en véritable test politique. Rachida Dati revendique la partielle comme tremplin pour la mairie de Paris 2026, face à Michel Barnier (LR) — une confrontation qui révèle et pèse sur l’unité de la droite et du centre avant les municipales.

Le cadre théorique du mandat parlementaire est simple : élus pour siéger à l’Assemblée nationale, les députés représentent la nation, participent à l’élaboration des lois et exercent un contrôle sur l’action du gouvernement. Ils siègent au Palais‑Bourbon, où travaillent les 577 députés de la nation. citeturn2search2

Du mandat parlementaire au marchepied politique

Sur le terrain, la réalité peut diverger de cette feuille de route. Certains candidats voient dans le siège de député une étape utile pour viser d’autres responsabilités locales ou nationales. Dans plusieurs circonscriptions, l’élection devient ainsi un terrain de compétition non seulement pour le travail législatif, mais aussi pour des ambitions municipales ou des postures de visibilité nationale.

Rachida Dati : une candidature revendiquée

Rachida Dati, ministre de la Culture et maire du 7ᵉ arrondissement de Paris, a clairement affiché qu’elle envisageait d’utiliser la législative partielle comme un tremplin pour la conquête de la mairie de Paris en mars 2026. Son maintien en course pour la partielle de rentrée a été confirmé dans une prise de parole relayée par la presse. citeturn0search0turn0search1

La ministre affirme vouloir « gagner Paris et rendre aux Parisiens la ville qu’ils méritent », et présente l’élection dans sa circonscription comme « la première étape du rassemblement et de la dynamique de victoire à Paris ». Cette phrase, publiée dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche, résume sa stratégie électorale et son intention de faire de la partielle un test politique six mois avant les municipales. citeturn1search5turn0search0

La circonscription, le calendrier et la cause de la vacance

La vacance du siège concerne la 2ᵉ circonscription de Paris, qui couvre le 5ᵉ arrondissement et des parties des 6ᵉ et 7ᵉ arrondissements. Le Conseil constitutionnel a déclaré inéligible le député Jean Laussucq pour irrégularités dans ses comptes de campagne, décision rendue publique le 11 juillet 2025. En conséquence, un décret a fixé la tenue de l’élection législative partielle les 21 et 28 septembre 2025 pour pourvoir ce siège. citeturn3search12turn1search6turn3search2

Cette configuration territoriale — 5ᵉ, 6ᵉ et 7ᵉ arrondissements — explique l’intensité de la concurrence. La circonscription, de par sa composition sociale et électorale, est traditionnellement très convoitée et perçue comme un « carrefour » stratégique pour la droite et le centre à Paris. citeturn3search1turn3search12

Une confrontation au sein de la droite

La candidature de Rachida Dati se heurte à celle de personnalités nationales. Michel Barnier, ancien Premier ministre et figure de premier plan, a annoncé sa propre candidature et a reçu l’investiture de Les Républicains, ce qui a amplifié la perception d’une guerre fratricide sur la droite parisienne. Plusieurs médias ont souligné la montée des tensions internes et la difficulté pour les états‑majors de trouver un accord avant la rentrée. citeturn0search0turn1search4

Dati a dénoncé ce qu’elle qualifie d’« instrumentalisation » de la circonscription par l’entrée en lice de Barnier, et a appelé la droite et le centre à « prendre leurs responsabilités » pour éviter une dispersion des candidatures sur l’échiquier. Sa démarche est assumée comme partie intégrante d’une stratégie visant à « rassembler » en vue des municipales. citeturn0search0

Enjeux et perspectives

Au‑delà du seul remplacement d’un député, cette partielle est perçue comme un révélateur politique : elle mesurera la capacité des forces de droite et du centre à s’unir ou à se déchirer à six mois d’un scrutin municipal crucial. L’issue du scrutin devrait aussi servir d’indicateur médiatique et électoral pour les listes qui se préparent à briguer la mairie de Paris en mars 2026. citeturn3search12turn0search0

La campagne, déjà marquée par des candidatures de poids et des rivalités affichées, restera étroitement suivie. Les dates du 21 et 28 septembre fixeront un calendrier court, contraignant les équipes à condenser message et mobilisation dans un délai réduit.

La partielle à venir reflète enfin une tension classique du système représentatif : l’équilibre entre l’exercice des fonctions parlementaires et l’utilisation de ces mandats comme sas pour d’autres projets politiques. Cette équation, mise à l’épreuve dans la capitale, illustre la porosité entre ambitions locales et rôle national, et interroge la manière dont les élus programment leur carrière dans un calendrier institutionnel serré.

Parlons Politique

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