Un livre après des années de refus
Longtemps réticent à se raconter, Xavier Bertrand a finalement cédé à l’exercice de l’autobiographie politique. À 60 ans, le président de la région Hauts-de-France publie Rien n’est jamais écrit (Robert Laffont, 21,90 euros, 408 pages), ouvrage dont il assure la promotion sur les plateaux de télévision et de radio ces derniers jours — à l’exception des antennes du groupe Bolloré, précise le texte d’origine.
La démarche s’inscrit dans une tradition politique française : l’écrit est souvent perçu comme un passage obligé pour qui ambitionne les plus hautes fonctions. Xavier Bertrand revendique cependant une distance vis‑à‑distance avec le format. « Je suis plus à l’aise qu’à l’écrit », reconnaît‑il, citation reprise dans le matériau fourni.
Un positionnement politique explicite
Le livre intervient alors que Xavier Bertrand est déjà déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2027. Ancien ministre sous les présidences de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, il se présente comme un dirigeant républicain attaché à définir clairement la ligne de son camp, Les Républicains (LR).
Dans ses déclarations, l’ancien ministre marque une volonté de marquer des limites nettes : « Je ne suis pas le genre de beauté de ceux qui veulent l’union de la droite avec l’extrême droite », affirme‑t‑il auprès du Monde, formule reprise du texte initial. Cette phrase traduit la volonté de distinguer son projet personnel d’une alliance qui rapprocherait la droite traditionnelle et le Rassemblement national (RN).
Un débat interne sur la ligne du parti
Au‑delà de l’autoportrait, Xavier Bertrand engage une discussion interne au sein de LR sur la nature des alliances envisageables. Il a adressé récemment une demande explicite au président du parti, Bruno Retailleau, afin d’obtenir des éclaircissements sur la position officielle. « Peut‑il dire comme moi ni LFI [La France insoumise] , ni RN ? » interroge‑t‑il, question citée mot pour mot.
Le propos met en lumière une tension politique : selon le texte, M. Bertrand reproche au président de LR d’avoir érigé La France insoumise en repoussoir absolu, tout en apparaissant, à ses yeux, plus « friable » sur la question du Rassemblement national et du maintien d’appuis républicains face à ce parti. Ces éléments proviennent des mêmes éléments fournis et ne sont pas étendus ici au‑delà de leurs formulations d’origine.
Communication et temporalité
La sortie du livre s’accompagne d’un calendrier médiatique actif. L’auteur multiplie les passages télévisés et radiophoniques pour présenter son récit et clarifier ses positions politiques — stratégie classique pour un responsable qui se place en course pour une présidentielle. Le matériau signale explicitement l’absence de ses interventions sur les médias du groupe Bolloré, sans développer d’explication supplémentaire.
Cette séquence littéraire et politique intervient dans un contexte où la communication des candidats est scrutée pour mesurer l’impact sur l’électorat et sur la cohésion du parti. Les citations et questions publiques que Xavier Bertrand formule à l’adresse de la direction de LR cherchent à clarifier sa posture et à inscrire son discours dans un cadre républicain distinct des tentations d’alliances évoquées.
Sans prétendre à l’exhaustivité, ce texte reprend les éléments factuels et les citations fournis par l’article d’origine : l’âge et la fonction de Xavier Bertrand, le titre et les caractéristiques matérielles du livre, son positionnement public vis‑à‑vis du RN et de LFI, et son appel à Bruno Retailleau pour préciser la ligne du parti. Aucune information supplémentaire n’est ajoutée au-delà du contenu initial.
