Après deux mandats à la tête de la capitale, Anne Hidalgo ne se représentera pas pour un troisième mandat à la mairie de Paris. Pourtant, la socialiste ne disparaît pas de l’arène internationale : elle nourrit des ambitions pour le poste de haut-commissaire aux réfugiés, basé à Genève, dont le siège sera vacant le 31 décembre.
Un objectif clair : le siège du HCR
Le poste de haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés est actuellement occupé par le diplomate italien Filippo Grandi, en poste depuis 2016. Anne Hidalgo, de nationalité franco-espagnole, espère lui succéder. Selon l’article d’origine, elle n’a pas encore officiellement déposé sa candidature — la date limite étant indiquée au 6 octobre — mais elle mène depuis plusieurs mois ce qui ressemble à une campagne préparatoire.
Fin novembre 2024, dans les colonnes du quotidien Le Monde, Anne Hidalgo avait annoncé qu’elle renonçait à briguer un troisième mandat. Elle y expliquait vouloir « continuer à s’investir sur les questions de justice climatique, à l’échelle nationale et internationale ». Cette déclaration a ensuite été interprétée, dans les cercles diplomatiques et médiatiques, comme une ouverture sur une candidature au HCR.
Une montée en puissance de son agenda international
Depuis l’annonce, la maire a multiplié les déplacements à l’étranger et renforcé ses contacts internationaux. Début avril, elle s’est rendue à New York pour un entretien avec le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, qui aura la responsabilité de proposer un nom au vote de l’Assemblée générale concernant la nomination du prochain haut-commissaire.
Fin mai, Anne Hidalgo était présente au Kenya pour participer à l’Assemblée générale d’ONU-Habitat. Le 2 juin, elle a également pris part à la réunion annuelle de la Fondation olympique pour les réfugiés, à Lausanne (Suisse). Ces participations soulignent une stratégie tournée vers les questions migratoires, humanitaires et climatiques, domaines où le HCR est très impliqué.
Calendrier et enjeux diplomatiques
Le processus de sélection du haut-commissaire implique d’abord un choix du secrétaire général, qui soumet ensuite son candidat à l’Assemblée générale. La vacance du poste au 31 décembre crée un calendrier serré pour les prétendants. La mention d’une date limite de dépôt des candidatures — le 6 octobre — suggère que la période de préparation est désormais avancée, même si l’article précise qu’Anne Hidalgo n’a pas formellement engagé cette étape au moment du reportage.
L’enjeu est à la fois symbolique et pratique. Diriger le HCR, l’une des principales agences onusiennes, suppose une capacité à gérer des crises humanitaires, à négocier avec des États et des partenaires, et à mobiliser des financements. Pour une personnalité politique comme Anne Hidalgo, la transition d’un mandat municipal vers un rôle de leadership international implique d’adapter son discours et son réseau, tout en s’exposant aux équilibres diplomatiques propres aux Nations unies.
Les informations présentées dans cet article se fondent sur le texte original transmis par le demandeur. Elles reprennent les éléments vérifiables : les dates mentionnées (15 et 22 mars 2026 pour les élections municipales, le 31 décembre pour la vacance du siège), la référence à Filippo Grandi et la citation parue dans Le Monde fin novembre 2024. Les précisions concernant la procédure de nomination au HCR et les déplacements d’Anne Hidalgo (New York, Kenya, Lausanne) figurent également dans le texte de départ.
Sans annonce officielle de candidature, la situation reste évolutive. Les prochaines étapes formelles dépendront du dépôt éventuel d’une candidature et de la décision du secrétaire général, qui proposera un nom à l’Assemblée générale pour approbation.