Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a annoncé mercredi 20 août l’approbation d’un « plan de conquête de Gaza » par l’armée, et indiqué avoir acté « l’émission des ordres de rappel des réservistes nécessaires pour mener à bien la mission », concernant selon le ministère « environ 60 000 hommes ». Le texte source ne précise pas l’année associée aux dates mentionnées.
Un plan déjà validé par le cabinet de sécurité
Selon le même document, ce plan avait déjà été approuvé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son cabinet de sécurité dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 août. Le plan, présenté par M. Netanyahu, vise à « vaincre » le Hamas dans la bande de Gaza et à libérer les otages enlevés lors de l’attaque menée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.
Dans une interview diffusée sur la chaîne Fox News, le Premier ministre a déclaré vouloir « prendre le contrôle » de la bande de Gaza, tout en assurant qu’Israël ne souhaitait ni « gouverner », ni « garder » le territoire, formulation reprise dans le texte d’origine.
Pressions et appels internationaux
La décision israélienne a suscité des réactions en Europe. Le 11 août, le président français Emmanuel Macron a appelé à la mise en place d’une « mission de stabilisation sous mandat de l’ONU » pour sécuriser la bande de Gaza, dénonçant « un désastre annoncé et une fuite en avant dans la guerre permanente », selon les propos rapportés.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a pour sa part invité le gouvernement israélien à « reconsidérer » son plan. Elle a également appelé, via son compte sur le réseau social X, à ce qu’un « cessez‑le‑feu est nécessaire maintenant », et souligné qu’il fallait « libérer tous les otages, détenus dans des conditions inhumaines ». Elle a demandé que l’aide humanitaire puisse bénéficier d’un accès immédiat et sans entrave à Gaza pour fournir les besoins d’urgence sur le terrain.
À Bruxelles, des hauts fonctionnaires, inquiets de l’inaction supposée de l’Union européenne, ont cherché à pousser la Commission à adopter une position plus ferme. Le 19 août, ils ont sollicité l’appui de plusieurs eurodéputés influents pour faire pression sur la Commission afin qu’elle use de son pouvoir de convocation et anticipe la réunion du Conseil sur Gaza, alors prévue en septembre. Selon ces responsables, attendre jusqu’à cette réunion serait inacceptable au regard de la dégradation rapide de la situation humanitaire.
Négociations sur une trêve et statut des otages
Parallèlement, les négociations pour un cessez‑le‑feu progressent. Après plus de vingt‑deux mois de conflit, le Hamas a annoncé avoir accepté une proposition de médiateurs — l’Égypte, le Qatar et les États‑Unis — prévoyant une trêve de soixante jours accompagnée de la libération des otages enlevés en deux phases.
Israël n’a pas encore formellement répondu à cette proposition. D’après une source gouvernementale citée dans le texte d’origine, le pays « n’a pas changé de position » et continue « d’exiger la libération de tous les otages, conformément aux principes fixés par le cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour mettre fin à la guerre ».
Sur le plan chiffré, l’AFP est citée pour indiquer que le Hamas détiendrait toujours 49 otages, sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023. Ces chiffres figurent tels qu’ils apparaissent dans la version de l’article fournie pour réécriture.
Le récit synthétise les éléments cités dans le texte source : décisions militaires annoncées par Israël, appels internationaux à une intervention ou à la retenue, et pistes de médiation pour un cessez‑le‑feu assorti d’échanges d’otages. Là où les dates ou détails ne sont pas explicitement fournis par le texte initial, ils ont été signalés comme tels afin d’éviter toute addition d’informations non sourcées.