Le 21 septembre, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées au State Farm Stadium, à Glendale (Arizona), pour un service commémoratif en hommage à Charlie Kirk, figure influente du conservatisme américain, assassiné onze jours plus tôt lors d’un événement universitaire dans l’Utah. La capacité du stade — d’environ 63 000 places — a été atteinte et des espaces de débordement ont été ouverts pour accueillir d’autres participants, selon les comptes rendus des médias présents sur place. citeturn1view1turn2search1
Un assassinat sur une université, dix jours plus tôt
Charlie Kirk a été touché par balle le 10 septembre lors d’un rassemblement à Utah Valley University; les images et les témoignages montrent que l’attaque s’est produite peu après le début de son intervention. Les autorités fédérales et locales ont ouvert une enquête, et la mort du militant a immédiatement provoqué une vive émotion et de longs débats sur la sécurité des événements publics et le climat politique aux États-Unis. citeturn4search0turn4news14
Des discours mêlant politique et religion
La cérémonie de Glendale a mêlé éléments liturgiques et prises de parole politiques pendant plusieurs heures. Parmi les intervenants figuraient des personnalités de premier plan de l’administration et du mouvement conservateur, qui ont tour à tour présenté Kirk comme un symbole et appelé à poursuivre son action. Plusieurs orateurs ont encadré la parenthèse du deuil dans un discours de mobilisation idéologique. citeturn1view1turn4news14
Présent à la tribune, Donald Trump a salué Kirk comme un « martyr pour la liberté américaine » et a prononcé des phrases qui ont suscité la controverse en contraste avec le message de pardon développé par la famille. Selon les comptes rendus, Trump a déclaré : « C’est là que je suis en désaccord avec Charlie. Je hais mes adversaires. Et je ne leur souhaite pas le meilleur. » Ces mots ont été largement relayés par la presse qui a noté leur tonalité combative. citeturn1view1turn4news14
Stephen Miller, conseiller à la Maison Blanche, a livré un discours à forte charge symbolique, utilisant des images bellicistes pour galvaniser l’auditoire. « La tempête murmure à la guerrière/au guerrier “tu ne peux pas supporter ma force”, et la guerrière/le guerrier répond “je suis la tempête” », a-t‑il déclaré, ajoutant que la mort de Kirk ne faisait que « rendre le mouvement immortel ». Ces passages ont été commentés comme l’illustration du mélange de langage religieux et d’appel à la mobilisation politique. citeturn3search2turn3search0
Dans un des moments les plus commentés de la cérémonie, Erika Kirk, l’épouse du défunt et désormais à la tête de l’organisation qu’il avait fondée, a invoqué la Bible et exprimé publiquement le pardon envers l’homme mis en examen pour le meurtre. Elle a dit, devant la foule, « Cet homme. Ce jeune homme. Je lui pardonne. » et a expliqué que son refus de réclamer une vengeance personnelle s’inscrivait dans une perspective chrétienne. citeturn1view0turn4news14
La tonalité générale de l’événement — entre recueillement, prédication et discours politiques — a souligné l’importance de Charlie Kirk pour une partie de la droite américaine et la manière dont sa disparition a été politisée par ses alliés. Les bilans d’affluence publiés laissent apparaître des estimations variables regroupant le public présent dans le stade et les nombreux participants en dehors du site. Les médias ont noté une présence massive et un important dispositif de sécurité. citeturn1view1turn2search1
Au-delà des phrases prononcées et des chiffres de fréquentation, la cérémonie a relancé des débats déjà vifs sur la polarisation, la responsabilité des discours politiques et la protection des espaces publics. Les réactions contrastées — des appels au calme aux messages appelant à la fermeté — montrent la difficulté d’articuler mémoire et stratégie politique dans un contexte fortement polarisé. citeturn4news14turn1view1