Kyiv frappée: bureaux de l’UE endommagés, 15 morts dont 4 enfants — dirigeants européens dénoncent la terreur russe et annoncent un 19e train de sanctions

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Des frappes nocturnes attribuées à la Russie ont frappé Kyiv, tuant 15 personnes — dont quatre enfants — et endommagé des bureaux de l’UE. L’attaque suscite condamnations et convocations diplomatiques, l’annonce d’un 19e train de sanctions et une tournée de solidarité européenne, ravivant les tensions et fragilisant les perspectives de paix.

Une attaque nocturne massive attribuée à la Russie a plongé l’Ukraine dans la confusion, provoquant la mort de quinze personnes, dont quatre enfants, et causant des dégâts aux bureaux de l’Union européenne à Kyiv, selon les informations disponibles.

Bilan humain et dégâts

Les frappes, menées de nuit, ont été décrites par les autorités ukrainiennes comme l’une des plus meurtrières contre la capitale depuis juillet. Le bilan officiel fait état de quinze morts et de destructions significatives, y compris l’atteinte de locaux diplomatiques européens à Kyiv.

Les responsables ukrainiens ont qualifié ces frappes de ciblées contre des représentants diplomatiques. Andriy Sybiga, ministre ukrainien des Affaires étrangères, a estimé qu’il s’agissait d »une violation directe de la Convention de Vienne », appelant à une condamnation internationale.

Réactions européennes et convocations diplomatiques

Bruxelles a réagi rapidement : l’Union européenne a convoqué l’ambassadeur de Russie à Bruxelles, a indiqué une porte-parole du service diplomatique de l’UE, Anitta Hipper. Sur le réseau X, Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, a déclaré : « Aucune mission diplomatique ne devrait être une cible ».

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dénoncé des « nouvelles frappes » montrant que la Russie « ne reculera devant rien » pour « terroriser » l’Ukraine. Elle a ajouté devant la presse que ces attaques visaient la population et les institutions et ont conduit l’Union à préparer des mesures supplémentaires.

Plusieurs dirigeants européens ont exprimé leur colère. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a accusé le président russe Vladimir Poutine de « sabot[er] les espoirs de paix ». Le président français Emmanuel Macron a parlé de « terreur » et de « barbarie », condamnant « avec la plus grande fermeté ces attaques insensées d’une grande cruauté ».

Position russe et points de divergence

Depuis Moscou, le Kremlin conteste ces accusations et affirme viser uniquement des objectifs militaires. Le porte-parole Dmitri Peskov a déclaré à des journalistes : « Les forces armées russes accomplissent leur mission. Elles continuent de frapper des cibles militaires et para-militaires. »

Malgré ces dénégations, les déclarations ukrainiennes et européennes convergent sur la gravité des frappes et sur leur impact diplomatique, ouvrant un nouvel épisode de tensions entre Moscou et les capitales occidentales.

Conséquences diplomatiques et mesures envisagées

L’UE a annoncé qu’elle préparait un 19e train de sanctions contre la Russie, qualifié de « draconien » par des responsables européens. Ursula von der Leyen a précisé que parallèlement à de nouvelles sanctions, Bruxelles poursuivrait les travaux sur l’utilisation éventuelle des avoirs russes gelés, afin qu’ils puissent contribuer à la défense et à la reconstruction de l’Ukraine.

La présidente de la Commission européenne se rendra dans plusieurs pays frontaliers de la Russie et du Bélarus pour exprimer la « pleine solidarité » de l’UE. Son déplacement débutera vendredi en Lettonie et en Finlande, se poursuivra en Estonie le samedi, puis en Pologne et en Bulgarie le dimanche, et s’achèvera lundi en Lituanie et en Roumanie.

Impact sur les perspectives de paix

Ces événements compliquent le processus de paix, estime une partie de la communauté internationale. Ils surviennent après un sommet à Washington le 18 août réunissant des dirigeants européens et américains, qui avait laissé entrevoir une lueur d’espoir pour des avancées diplomatiques.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé les autorités russes de préférer « continuer à tuer » plutôt que de négocier. Il a toutefois jugé possible, sous condition, d’envisager un entretien direct avec son homologue russe si un accord préliminaire sur des garanties de sécurité pour Kyiv était signé.

Du côté russe, les autorités affirment rester intéressées par la poursuite du processus de négociation pour atteindre « les objectifs fixés par des moyens politiques et diplomatiques », selon les propos retransmis par des responsables.

En l’état, les frappes ont relancé les tensions diplomatiques, accéléré l’annonce de nouvelles sanctions et précipité une tournée européenne de haut niveau destinée à afficher l’unité et le soutien à l’Ukraine.

Parlons Politique

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