Visite à l’Élysée le 1er décembre
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été reçu le 1er décembre à l’Élysée par le président français Emmanuel Macron. La rencontre, qualifiée de bilatérale, a permis aux deux chefs d’État d’aborder des sujets liés au dossier ukrainien et aux efforts diplomatiques en cours.
À l’issue de leur entretien, M. Macron et M. Zelensky ont également échangé avec deux négociateurs mentionnés par le communiqué : l’Américain Steve Witkoff et l’Ukrainien Rustem Umerov. Ces derniers mènent, selon les informations rendues publiques, des discussions en Floride au moment de la visite.
Déclarations publiques et points saillants
Lors de la conférence de presse qui a suivi, Emmanuel Macron a tenu à préciser la situation concernant un éventuel « plan » sur les questions territoriales. Il a déclaré : « Il n’y a pas aujourd’hui, à proprement parler, un plan qui soit finalisé sur les questions des territoires. Il ne peut être finalisé que par le président Zelensky. »
Le président français a aussi insisté sur l’absence, pour l’heure, d’un « plan de paix complet ». Cette formulation réaffirme que, selon la présidence française, les discussions engagées n’aboutissent pas encore à un accord global définitif sur la manière de régler les questions de territoires affectés par le conflit.
Acteurs et lieu des pourparlers
La présence, effective ou à distance, des négociateurs Steve Witkoff et Rustem Umerov a été mise en avant dans le cadre de cette visite. Le texte initial mentionne explicitement que ces deux interlocuteurs mènent des discussions en Floride, ce qui suggère que des efforts de médiation ou de négociation diplomatique se déroulent parallèlement aux échanges politiques au plus haut niveau.
Le rôle exact des négociateurs, leurs mandats précis ou l’ampleur des thèmes abordés lors des discussions en Floride ne sont pas détaillés dans le compte rendu fourni. Les éléments rendus publics se limitent à la mention de leur implication et au fait que des entretiens sont en cours.
Cadre et portée de la rencontre
La déclaration d’Emmanuel Macron souligne la centralité du chef de l’État ukrainien dans toute décision finale relative aux territoires. En rappelant que « Il ne peut être finalisé que par le président Zelensky », elle met l’accent sur la souveraineté et la responsabilité politique incombant au dirigeant ukrainien pour valider un éventuel accord sur ces questions.
La formulation utilisée — l’absence d’un « plan de paix complet » — indique par ailleurs que, selon la France, des éléments restent à clarifier ou à consolider avant d’envisager un accord global. Le compte rendu public de la conférence de presse n’apporte pas d’autres précisions sur les calendriers ou les prochaines étapes des discussions.
Sur la base des informations disponibles, la rencontre à l’Élysée apparaît donc comme une étape diplomatique visant à coordonner positions et efforts entre acteurs étatiques et négociateurs impliqués, sans aboutir, pour l’instant, à l’annonce d’un accord final sur la question territoriale.
Les propos rapportés et la tenue simultanée de pourparlers en Floride confirment que le dossier reste en mouvement, mais que des décisions majeures restent subordonnées aux choix politiques du gouvernement ukrainien et à l’issue des négociations en cours.
Ce compte rendu repose strictement sur les éléments rendus publics lors de la visite et de la conférence de presse, sans élargir ni interpréter au-delà des faits communiqués officiellement.





