Washington : sommet Trump réunit Zelensky et dirigeants européens, ouvre la voie à un face‑à‑face Zelensky‑Poutine et garanties de sécurité pour l’Ukraine

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Sommet inédit à la Maison‑Blanche : Donald Trump a réuni Zelensky et sept dirigeants européens (Macron, von der Leyen), ouvrant la voie à un possible face‑à‑face Zelensky‑Poutine et à des garanties de sécurité pour l’Ukraine — mais territoires et calendrier restent incertains.

Le temps fort diplomatique de Washington semble marquer un tournant. Réunis autour de Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et sept dirigeants européens — dont Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen — ont participé à une rencontre qualifiée de « très bonne » par le président américain.

Quatre jours seulement après le sommet entre l’hôte de la Maison-Blanche et Vladimir Poutine en Alaska, cette réunion inédite a débouché sur plusieurs annonces majeures concernant l’avenir du conflit en Ukraine.

Une rencontre inédite à la Maison-Blanche

La tenue d’un entretien direct entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky constituait jusqu’à présent une ligne rouge. Jusqu’alors, Vladimir Poutine refusait tout face-à-face avec son homologue ukrainien. Mais, après la réunion organisée lundi à la Maison-Blanche, la donne a évolué. Donald Trump a affirmé vouloir « commencer les préparatifs » d’un entretien entre les deux dirigeants.

Les Européens invités n’étaient pas tous conviés à une éventuelle entrevue bilatérale, malgré l’appel insistant d’Emmanuel Macron pour un rendez-vous « quadrilatéral ». Selon le chancelier allemand Friedrich Merz, la rencontre pourrait avoir lieu « dans les deux semaines à venir », même si aucun lieu n’a encore été fixé.

Vers des entretiens bilatéraux et trilatéraux

Volodymyr Zelensky a confirmé la perspective d’un rendez-vous bilatéral avec [Vladimir] Poutine et a ajouté qu' »après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale » avec la participation de Donald Trump. Il a également évoqué la préparation de garanties de sécurité pour l’Ukraine, présentées par Kiev comme devant être formalisées « d’ici dix jours ».

Donald Trump a relativisé l’idée d’un cessez‑le‑feu comme préalable, déclarant que celle-ci n’avait pas été jugée « nécessaire ». Les Américains, a‑t‑il ajouté, s’engagent toutefois à s’impliquer dans la sécurité future de l’Ukraine. Dans un communiqué de la présidence cité dans le texte source, il est rappelé qu’il est important que les États-Unis donnent « un signal clair » de leur participation aux garanties et qu’ils coordonneront leur action avec d’autres pays concernés.

Garanties de sécurité, armements et financements

Sur le plan matériel et financier, le président ukrainien a indiqué que les alliés de Kiev s’apprêtaient à formaliser ces garanties en dix jours. Il a aussi été mentionné que Kiev avait offert de fournir des armes américaines pour un montant de 90 milliards de dollars, et que le Financial Times évoquait pour sa part un budget d’environ 100 milliards financés par les Européens.

Emmanuel Macron a plaidé pour Genève comme lieu de discussion et a annoncé, avec le Royaume‑Uni, l’organisation dès ce midi d’une réunion de la « coalition des volontaires ». Il a précisé que les 30 pays qui travaillaient sur des garanties de sécurité seraient tenus au courant des décisions prises.

Par ailleurs, le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a évoqué la nécessité de porter le dialogue à « un plus haut niveau ». L’envoyé spécial américain en charge des négociations, Steve Witkoff, a été cité comme estimant que Moscou envisagerait de formaliser, par une loi, une intention de ne plus agresser l’Ukraine après un accord de paix, et de ne pas violer d’autres frontières européennes.

Points de désaccord et questions laissées en suspens

La question des concessions territoriales est restée éludée durant le sommet. Donald Trump souhaite, selon les propos rapportés, un accord de paix direct entre les belligérants. Volodymyr Zelensky a répondu que la question des territoires occupés « c’est une question que nous laisserons entre Poutine et moi ».

Friedrich Merz a jugé inacceptable que l’Ukraine soit contrainte de céder une partie de son territoire. Emmanuel Macron a, pour sa part, appelé à « augmenter les sanctions » contre Moscou si les discussions échouaient.

Sur Fox News, le secrétaire d’État américain — Marco Rubio, cité dans le texte source — et le secrétaire d’État Marco Rubio (tel que rapporté) ont été mentionnés; le communiqué présidentiel cite également Marco Rubio et Marco Rubio sur Fox News. Le texte original fait état d’interventions publiques de responsables américains soulignant l’implication attendue des États‑Unis.

Alors que le conflit en Ukraine dure depuis plus de trois ans, les déclarations recueillies lors de cette réunion montrent un basculement du format diplomatique et une tentative de remodéliser l’architecture de sécurité en Europe. Les annonces laissent toutefois de nombreuses incertitudes, notamment sur le calendrier précis, le périmètre des garanties et la question territoriale, qui restent à clarifier lors des prochaines étapes.

Parlons Politique

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