Municipales 2026 à Nice : Éric Ciotti se présente, charge Estrosi pour mauvaise gestion (3 Mds€, hausse d’impôts, insécurité) et promet renouveau pour familles et écoles

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Eric Ciotti a annoncé le 27 août sur TF1 sa candidature à la mairie de Nice, ciblant Christian Estrosi et dénonçant « une mauvaise gestion » (dette de 3 milliards, hausse des impôts, insécurité). Il promet un renouveau pour les familles et les écoles, reçoit le soutien de Jordan Bardella et se distancie publiquement de François Bayrou.

C’est sur le journal télévisé de TF1, mercredi 27 août, qu’Eric Ciotti a annoncé sa candidature à la mairie de Nice. Le président de l’Union des droites pour la République (UDR), ancien dirigeant des Républicains et récemment rallié au Rassemblement national (RN), a dit vouloir « faire part aux Niçois et aux Niçoises » de son projet municipal.

Une candidature tournée contre Christian Estrosi

En rendant publique sa démarche, M. Ciotti a ciblé sans détour le maire sortant et ancien mentor, Christian Estrosi. Il a accusé l’édile d’une dérive de gestion après des décennies passées au conseil municipal, rappelant qu’« il est élu au conseil municipal depuis quatre décennies », qu’il a été élu maire en 2008 et réélu en 2017.

« Ce que je souhaite, c’est offrir une nouvelle espérance aux Niçoises et aux Niçois », a-t-il déclaré, affirmant vouloir rassembler « pour donner une nouvelle perspective » à la ville. Le ton de l’annonce mêle critique du bilan local et promesse de renouveau, positionnant la campagne comme un affrontement entre continuité et changement.

Critiques sur la sécurité, les finances et les impôts

Eric Ciotti a notamment dénoncé une « situation financière extrêmement dégradée », parlant d’une dette supérieure à 3 milliards d’euros et d’« impôts qui ont massivement augmenté ». Il a imputé ces difficultés à une « mauvaise gestion » et annoncé vouloir « effacer l’augmentation de 25 % des impôts que Christian Estrosi, du fait d’une mauvaise gestion, a mise en œuvre l’année dernière ».

Sur la sécurité, thème récurrent de sa communication, il a estimé que la ville « souffre d’insécurité » et que ce constat appelle selon lui une réorientation des politiques locales. Sa critique combine éléments chiffrés et jugement de gestion, sans qu’aucune nouvelle mesure chiffrée précise n’ait été détaillée lors de cette prise de parole initiale.

Parmi ses propositions affichées, M. Ciotti a mis en avant un renforcement de l’attention aux familles et aux jeunes. Il a évoqué des mesures concrètes, comme la climatisation des écoles, et la création de structures destinées à aider les personnes âgées « qui bénéficient de structures qui prennent en charge leurs difficultés ».

Dimension nationale et réactions politiques

Au-delà du local, le député a relié sa candidature à une critique de la situation politique nationale. « Quand il y a une crise politique (…) , il faut redonner la parole au peuple », a-t-il déclaré, liant ainsi son initiative municipale à un calendrier politique plus large.

Sur un point précis, il a annoncé qu’« le 8 septembre prochain, je ne donnerai pas ma confiance à François Bayrou », précisant que ce refus ne concernait pas « simplement les questions budgétaires », mais « l’ensemble de son œuvre ». Cette déclaration place M. Ciotti en rupture publique avec certaines personnalités centrales du paysage politique national.

La réaction du Rassemblement national n’a pas tardé. Sur X, le président du RN, Jordan Bardella, a écrit : « Tout mon soutien à Eric Ciotti. Il connaît parfaitement sa ville, il aime ses habitants : il est le mieux placé pour apporter à la ville de Nice le renouveau dont elle a besoin. »

Cette prise de position publique du RN confère au lancement de M. Ciotti une portée politique plus large et laisse présager une campagne attentive aux alliances et aux clivages nationaux autant qu’aux enjeux municipaux.

La candidature d’Eric Ciotti installe ainsi une nouvelle étape du duel politique à Nice, où l’ancien patron des Républicains entend concurrencer un maire installé depuis plusieurs mandats. Les prochaines semaines devraient préciser son programme détaillé et la réaction des différents acteurs locaux.

Parlons Politique

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