Réunion express : le train régional lancé pour désengorger l’île paralysée par 30 km de bouchons quotidiens — feuille de route signée, chantiers visés en 2030

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Huguette Bello et les cinq communautés d’agglomérations ont signé la feuille de route du « Réunion express », projet de train régional visant à désengorger une île paralysée par plus de 30 km de bouchons quotidiens. Présentée comme une première en outre‑mer et espérant un démarrage des chantiers en 2030, l’initiative doit encore franchir études, acquisitions foncières et arbitrages financiers pour devenir une véritable alternative à la voiture.

« Ce n’est pas une utopie. » Posant pour la photo, Huguette Bello, présidente (divers gauche alliée de La France insoumise) du conseil régional de La Réunion, a signé, vendredi 29 août (année non précisée dans le texte), la « feuille de route » du projet de train régional, aux côtés des responsables des cinq communautés d’agglomérations du territoire.

Le document formalise les étapes de ce qui est présenté comme le « Réunion express », une liaison ferroviaire dont le lancement des travaux est espéré en 2030. Le projet, qualifié de première dans l’outre-mer français, vise à proposer une alternative au trafic routier qui paralyse régulièrement l’île.

Un projet né d’un constat quotidien

La Réunion enregistre plus de 30 kilomètres de bouchons chaque jour, selon le constat général rapporté dans le texte. Dans une île montagneuse où la circulation se concentre sur le littoral, les retombées économiques et humaines de ces embouteillages sont importantes.

Le ferroviaire, déjà évoqué à plusieurs reprises par les acteurs locaux sans qu’il aboutisse, revient comme solution pour réduire ce qu’un grand nombre de Réunionnais décrivent comme un « enfer » quotidien. Le patronat local estime que ce « coma circulatoire » coûte plusieurs millions d’euros, sans que le chiffrage précis ne soit détaillé dans l’extrait fourni.

Des trajets quotidiens qui s’allongent

Les échanges entre villes illustrent la gravité des désordres de circulation. Le trajet entre Saint-Paul et Saint-Denis, distante de 40 kilomètres, peut prendre plus de deux heures et demie le matin, selon le même texte. Chaque jour de la semaine, les entrées ouest et est de Saint-Denis sont signalées comme saturées.

Les habitudes de déplacement renforcent cette pression. En 2021, 83 % des personnes se rendant à leur travail utilisaient la voiture, note le document. L’Insee, cité dans l’article, indique dans une étude de 2024 que « chaque année, 3 200 automobilistes de plus sont sur les routes pour aller travailler, renforçant les congestions sur le réseau routier ».

Cette progression représente une hausse d’environ 15 % depuis 2010, toujours selon l’Insee. La combinaison d’un accroissement du parc automobile et de la concentration des axes routiers sur le littoral crée ainsi des goulots d’étranglement difficiles à résoudre par des seules mesures routières.

Ambitions, contraintes et calendrier

La feuille de route signée définit des étapes et des responsabilités entre la région et les cinq communautés d’agglomérations, mais l’extrait fourni ne précise pas l’ensemble des financements ni le calendrier détaillé des travaux. Seule une échéance plausible est mentionnée : le démarrage espéré des chantiers en 2030.

Ce calendrier implique plusieurs phases préparatoires : études d’urbanisme et d’impact environnemental, choix techniques, acquisition foncière, et mobilisation de financements publics et privés. Aucune de ces étapes n’est détaillée dans le texte remis pour réécriture.

Le fait que le projet soit présenté comme une « première » pour l’outre-mer français souligne son caractère symbolique, mais aussi les défis techniques et financiers associés. Les acteurs locaux devront concilier contraintes topographiques, acceptabilité sociale et opérations d’ingénierie lourde.

Le passage de l’annonce à la réalisation dépendra, selon le contenu fourni, de l’articulation entre décisions politiques, soutiens financiers et capacités opérationnelles. Le texte original mentionne l’accord politique matérialisé par la signature, sans pour autant lister les engagements financiers précis.

En l’état, le « Réunion express » est présenté comme une réponse structurante aux problèmes de mobilité de l’île. Plusieurs points restent toutefois à préciser publiquement : calendrier détaillé, montants engagés, maîtrise d’ouvrage et calendrier des études préalables.

Parlons Politique

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